HELLO, MOI C'EST MAI LO !
Je suis une amoureuse de l’Australie !
Mon job c’est de t’aider dans ton projet de partir en Australie. N’hésite pas à me contacter si tu as besoin de conseils. Je serai ravie de faire plus ample connaissance !
Tu as décidé de partir 1 an en Working Holiday Visa en Australie. Comme moi ! Et comme + de 25.000 Français tous les ans. Chacun vit son expérience a sa propre manière mais crois-moi, les milliers de PVTistes Français se retrouvent à faire des choses très similaires. Voici un top 10 des choses que tu as forcément faites si tu es en PVT Australie.
1/ Faire un selfie avec un kangourou
C’est sûr et certain, la 1ère fois que tu as vu un kangourou tu étais très ému(e). Tu l’as d’abord filmé de loin pour le souvenir. Ensuite, tu as essayé de l’approcher doucement et dès que tu étais proche de lui tu as dégainé ton portable pour faire environ 4000 selfies différents. Histoire d’être sûr d’avoir une bonne photo à mettre en photo de profil.
Et puis après quelques mois sur place, si tu vois un kangourou ça te fait le même effet que quand tu croises un pigeon à Paris.
2/ Prendre une photo avec les panneaux des animaux australiens
De la même façon, la 1ère fois que tu as vu un panneau kangourou, t’étais tellement excité.e que t’étais prêt.e à lâcher ton volant et faire un accident pour avoir la photo parfaite ! On a tous vu le panneau kangourou et koala. Mais as tu vu le panneau quokka ? Et le panneau émeu ? Et le panneau wombat ?
3/ Boire du goon
Le goon c’est la vinasse australienne pas bonne mais pas chère. Entre le goût et les économies, les backpackers choisissent tous les économies ! Au début, c’est très dur. Surtout les lendemains de soirée. Et finalement après quelques semaines de consommation, on s’y fait !
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4/ Prendre l’accent australien et dire “Mate” comme un gros beauf
Avoue. T’es un peu vexé.e de rien comprendre à leur accent alors tu te moques d’eux avec tes copains backpackers étrangers. Tu les as imité plusieurs fois en prenant un bon accent de beauf et en criant “Hey Maïte”, et tout le monde a rigolé autour de toi.
5/ Goûter le Vegemite
La 1ère fois, tu as cru que c’était une sorte de pâte à tartiner au chocolat. Puis on t’a expliqué que non, c’était dé-gueu-lasse. Tu t’es dit qu’ils exagéraient. Donc tu as gouté. Tu as compris. Du coup, tu as voulu faire goûter à un ami plus tard. Tu lui as dit que c’était dé-gueu-lasse. Il s’est dit que tu exagérais. Donc il a goûté. Il a compris.
6/ Secrètement juger les gens dans les groupes Facebook
Tu es membre d’environ 50000 groupes Facebook de backpackers Français en Australie. À chaque fois que quelqu’un se fait tailler, tu lis et tu enjoy tous les commentaires secrètement. Et tu te dis “Le pauvre”, mais c’est plus fort que toi, t’as lâché un like sur un commentaire qui t’a fait rire.
7/ On t’a dit “OMG you’re French”
Tu as pourtant juste dit “Hello” mais ton accent frenchy t’a grillé à 10000 km. Ça t’énerve un peu parce que tu fais des efforts pour ne plus avoir cet accent, mais en même temps t’es un peu content parce que ça t’aide quand tu dragues un.e Aussie.
8/ Manger des nouilles instantanées
Que tu sois en road trip ou pour économiser un peu de thune, tu es forcément passé par là !
T’as 2 teams de nouilles instantanées : ceux qui prennent toujours le même goût et ceux qui s’aventurent dans des découvertes gustatives. C’est vrai que c’est assez excitant, la couleur de la poudre qui change.
(NB : le goût “Shrimp” c’est le meilleur)
9/ Te sentir trop australien parce que tu marches pieds nus dans la rue
Tu t’es senti(e) au max de l’australieneté. Tu t’es dit que ça y est t’étais intégré.e, qu’on pourrait t’accorder la nationalité australienne. Et puis le point 7 est arrivé et ça t’a fait redescendre sur Terre.
10/ “Putain les australiens et leur pain de mie là”
Celle là, tu l’as dit avec ton arrogance à la Française. C’est plus fort que toi tu ne comprends pas pourquoi ils bouffent que du paie de mie dans ce pays. “Ils connaissent vraiment pas la gastronomie ici et gagnagna et gagnagna”
En attendant t’es bien content d’avoir ton paie de mie en road trip pour te faire des sandwichs au thon Coles à 99 centimes la conserve.
Et voilà, ce top 10 des choses que tu as forcément faites en Australie touche à sa fin ! Alors, toi qui est en PVT Australie, tu en as fait combien parmi les 10 ? Dis-moi tout en commentaire ! Et si tu as d’autres idées qui ne sont pas dans la liste, n’hésite pas à les proposer ! Je pourrai les rajouter à la liste ou faire des listes par thématique comme les 10 choses que tu as faites pendant tes fermes ou encore pendant ton road trip !
Le visa étudiant en Australie est la meilleure option pour commencer ton aventure australienne (et je parle par expérience haha !). En plus de valider un diplôme, tu peux découvrir les meilleurs spots de ta ville et faire de superbes rencontres. Mais pour certains, étudier rime avec travailler ! En effet, la vie est chère en Australie et tout le monde ne peut pas se permettre de vivre sans revenu. Adeline a tenté de travailler en visa étudiant en Australie, mais ce n’était pas simple du tout. Elle nous raconte son parcours et ses galères pour trouver du travail en visa étudiant.
Le visa étudiant en Australie
Pour étudier en Australie, tu auras besoin du Student Visa. Grâce à lui, tu vas pouvoir partir entre 12 semaines et 5 ans dans le cadre de tes études. Il est valable tout au long de ta scolarité et s’étend jusqu’à 2 mois après la fin de tes études.
En plus d’étudier, ce visa t’autorise à travailler à hauteur de 20 h par semaine à temps plein, de quoi te permettre d’économiser et financer tes besoins sur place.
Pour pouvoir postuler, tu dois :
Être inscrit à un programme d’études en Australie
Détenir une couverture santé pour étudiants à l’étranger (OSHC) ou appartenir à l’une des catégories d’exemption
Le visa coûte à partir de 620$, sauf en cas d’exemption des frais. Ce visa te permet également d’emmener un proche avec toi en Australie.
Lorsque je suis arrivée en Australie avec ce visa, j’ai étudié à l’Université de Queensland que j’ai beaucoup appréciée.
Le témoignage d’Adeline qui souhaitait travailler en visa étudiant en Australie
Adeline est partie en septembre 2019 et elle nous raconte son aventure australienne :
J’ai fait un visa étudiant en septembre 2019 pendant un an et demi. Mon copain était sur le même visa que moi et bénéficiait des mêmes droits dont celui de travailler seulement 20 h par semaine. Nous pensions que travailler en visa étudiant allait être plus simple qu’être en WHV, car en WHV, on ne peut travailler que 6 mois pour le même employeur et cela peut parfois être une barrière à l’embauche. En visa étudiant, nous sommes censés être plus stable car nous restons dans la même ville pour étudier, nous ne voyageons pas et nous pouvons travailler autant de temps que l’on veut pour le même employeur. Nous pensions donc que ce serait plus simple, mais c’était tout le contraire.
La recherche d’emploi
Lorsque nous sommes arrivés en Australie, nous avons rapidement commencé à démarcher les entreprises pour trouver du travail. Malheureusement, dès que nous répondions à des offres d’emploi ou que nous donnions notre CV en main propre, les employeurs déchantaient tout de suite en voyant notre statut de visa étudiant. Les 20 h par semaine étaient le problème principal. En effet, très peu d’employeurs veulent embaucher quelqu’un seulement pour 20 h par semaine, ce qui est compréhensible.
Les seules options qui nous restaient étaient soit de travailler en temps plein tout en étant payé en cash, soit de travailler en ABN en déclarant notre travail en nombre de jours à défaut du nombre d’heures. Cependant, en dehors des emplois précaires (baby-sitter, femme de ménage, ouvrière, etc.), tout job doit obligatoirement être déclaré à l’État. Il en va de même pour les jobs en ABN. La plupart des entreprises veulent des salariés avec un TFN qui sont déclarés à 38 h par semaine minimum.
Les emplois précaires
Les emplois précaires en Australie sont comparables aux jobs intérimaires en France. C’est-à-dire que nous étions uniquement appelés lorsque les employeurs en avait besoin. C’est un mode de fonctionnement très instable et fatigant. Par exemple, lorsque j’ai été embauchée dans une usine en tant qu’ouvrière, on m’a, à plusieurs reprises, demandée d’être présente à une date précise. Cependant, c’était assez fréquent que je reçoive des SMS en pleine nuit me signalant que ma présence n’était plus nécessaire. Parfois, je me retrouvais à attendre des journées entières dans l’espoir de recevoir un message car on m’avait dit qu’il y aurait peut-être du travail.
Au final, le job le plus stable que j’ai pu avoir aura été chez Uber Eats. Étant donné que tu es considéré comme un sole trader, tu travailles lorsque tu en as envie ou besoin. Cependant, comme tu es payé selon ton nombre de courses, ton salaire n’est jamais fixe, ce qui est très embêtant.
Mon expérience d’éducatrice périscolaire
Après avoir cumulé plusieurs petits jobs, j’ai finalement signé un contrat en tant qu’éducatrice périscolaire. Étant donné que j’étudiais dans ce domaine, c’était pour moi le job idéal. Pour pouvoir travailler, j’ai dû payer un certificat de police, un WWCC (c’est un chèque qui t’autorise à travailler avec les enfants) ainsi que le certificat d’aptitude aux premiers secours. Cela m’a coûté pratiquement $150. L’agence qui m’a recruté travaillait avec différentes écoles et m’avait dit qu’il y avait énormément de travail, qu’il y en aurait presque tous les jours. Après avoir réalisé toutes les démarches nécessaires, je n’ai été appelé que 2 fois en 6 mois, et ce, malgré plusieurs relances. Les heures que j’ai travaillées pour eux m’auront uniquement servi à couvrir les frais déboursés pour le job.
La situation a été d’autant plus dure avec la Covid-19, car les Australiens perdaient eux aussi leur travail. J’avais évidemment mis de l’argent de côté pour les études, mais cet argent est vite parti dans le loyer, car on ne savait jamais quand on allait avoir un travail et surtout combien de temps, on allait pouvoir le garder. C’était donc difficile d’avoir une situation stable.
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Le conseil d’Adeline
Pour finir, si j’ai un conseil à donner à celles et ceux qui veulent travailler avec un visa étudiant en Australie, c’est de bien se renseigner au préalable. Prenez bien connaissance du type de boulot qui vous sera accessible par rapport à votre expérience. Par ailleurs, renseignez-vous bien sur le visa que vous voulez prendre pour votre rendre en Australie.. Je pense qu’en WHV, c’est différent car on voyage et on bouge sans cesse donc on sait qu’on n’aura pas un travail de « rêve » et ça fait aussi partie de l’aventure, mais en visa étudiant pendant plusieurs années avec un appartement à payer cela peut être vite contraignant.
Voilà, j’espère que ce témoignage t’a plu ! Sache que toutes les expériences ne sont pas si mauvaises en Australie ! Si tu souhaites travailler en Australie, j’ai rédigé un article avec de nombreux conseils et astuces sur la marche à suivre, juste ici.
Si certains ont des expériences différentes et qu’ils ont réussi à travailler en visa étudiant en Australie, je suis intéressée par vos témoignages !
N’hésite pas à me contacter si tu as besoin d’aide dans tes démarches, je t’aiderais avec grand plaisir !
Partir et travailler en Australie, c’est un rêve pour beaucoup ! Entre les plans ferme, les jobs dans la restauration ou encore les mines, il y a de nombreuses opportunités de boulot pour tous. Au pair en Australie est l’une d’elles. Avec son PVT en poche, Adeline décide donc de devenir Au pair, pour améliorer son anglais et vivre avec des Australiens. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu !
Elle nous raconte ces différentes expériences et le calvaire qu’elle a vécu au pays des kangourous.
2014 : Première expérience Au pair en Australie
Ma première expérience en tant que fille Au pair remonte à novembre 2014 lors de mon premier PVT Australie.
C’était mon tout premier voyage à l’étranger, j’avais seulement 20 ans, et je venais d’arriver en Australie depuis 3 mois seulement. À l’époque, je ne parlais pas très bien anglais. J’ai entendu parler du concept de fille Au pair et je trouvais que cela pouvait être une bonne expérience ! Je pouvais ainsi être immergée au sein d’une famille australienne, améliorer mon anglais, apprendre à connaître une autre culture, etc. Que des points positifs !
Ma recherche pour devenir fille Au pair en Australie
Après quelques recherches, je me suis inscrite sur le site Aupairworld.com, qui est l’un des plus connus et qui a l’avantage d’être gratuit. J’ai contacté une famille qui se trouvait à Sydney. Le père m’a répondu assez rapidement et m’a proposé un entretien. Le feeling est tout de suite très bien passé, il m’a parlé de ses 3 filles, de ce qu’il attendait d’une fille Au pair, de la maison, des habitudes de leur famille, etc. Il m’a dit qu’il avait déjà eu plusieurs Au pair et qu’il avait donc l’habitude d’en avoir. Ensuite, il m’a dit qu’il allait rencontrer d’autres candidates et qu’il revenait vers moi s’il me choisissait.
L’arrivée dans la famille
Il m’a recontactée 2 ou 3 jours après pour m’annoncer qu’il m’avait choisie ! J’étais super heureuse d’avoir trouvé cette famille, mais à la fois j’avais aussi très peur, car je n’avais rencontré que le père. Je n’avais encore jamais vu ses 3 filles et sa femme. Dans ma tête, je me disais « et si tout cela était faux ? ». J’avais quand même quelques appréhensions, alors quand il m’a annoncé qu’il me récupérerait en voiture, j’ai donné l’immatriculation de la voiture à une amie ainsi que l’adresse, juste au cas où. Quand je suis arrivée, c’était comme dans un rêve ! La maison était immense, avec une grande piscine, j’avais ma propre chambre avec ma salle de bain. Tout était bien réel : il m’a présenté sa femme, ainsi que ses 3 filles de 3, 6 et 9 ans.
Je me suis dit « C’est comme dans un rêve »
Les premières semaines se sont super bien passées ! La relation avec les enfants était bonne, on s’entendait très bien avec les filles. Mon seul souci, c’était avec la maman ! J’avais du mal à créer un lien avec elle, elle était assez froide avec moi. Le père, lui, était tout le temps à la maison, car il était père au foyer. Je trouvais ça fou d’avoir le « luxe » d’avoir une fille Au pair alors qu’il ne travaille même pas. Seule la mère travaillait.
Le jour où tout a basculé
En tant que fille Au pair, j’avais une routine bien rodée. Tous les matins, je déposais les filles à l’école. Ensuite, je rentrais et je m’occupais à la maison.
Un matin, lorsque je suis revenue à la maison, le père a voulu me montrer le sauna dans le jardin à côté de la piscine. J’ai accepté sans me poser trop de questions. Il a ouvert la porte du sauna, m’a fait rentrer dedans et a ensuite fermé derrière lui. J’ai commencé à avoir peur et à appréhender la suite. Il a alors posé sa main sur ma cuisse en me caressant. Je l’ai tout de suite repoussé en lui disant que je voulais sortir du sauna. Il m’a ouvert la porte, j’ai paniqué et je me suis précipité dans ma chambre.
J’ai alors commencé à trembler, j’avais le cœur qui battait à 100 à l’heure. J’ai envoyé un message à ma sœur qui était en France en lui racontant ce qui venait de se passer. Elle m’a dit de partir le plus vite possible de cette famille. J’en ai parlé également à une amie qui était avec moi à Sydney. Je voulais contacter la police, mais par peur, je ne l’ai finalement jamais fait. Je n’osais plus sortir de ma chambre et j’étais complètement perdue. Le soir, lors du dîner, je me suis retrouvée en face du père pendant le repas. Il n’arrêtait pas de me fixer dans les yeux. J’étais très mal à l’aise et la mère me dévisageait également. Elle voyait très bien qu’il n’arrêtait pas de me regarder.
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J’ai pris les choses en main
Le lendemain, j’ai décidé de parler au père et de lui dire que ce qu’il avait fait dans le sauna m’avait beaucoup gêné. Il s’est excusé et m’a dit qu’il pensait que j’étais consentante. En effet, il m’a expliqué que dans le passé, il avait déjà eu une relation sexuelle avec une de ses filles Au pair. Il a alors commencé à me raconter sa vie, à m’expliquer qu’il se lassait de sa femme, qu’elle ne voulait jamais coucher avec lui et que c’était pour ça qu’il allait voir ailleurs. Il m’avait fait comprendre qu’il se sentait très seul dans sa vie. Je lui ai dit que je n’étais pas intéressée et j’ai eu l’impression que le message était passé. J’ai donc choisi de rester en attendant de trouver un autre boulot.
Malgré cette discussion, il a continué à m’observer et à me regarder tout le temps. Il y a même eu cette fois où j’étais dans la piscine, en maillot de bain, et je l’ai vu avoir une érection.
Une semaine après l’histoire dans le sauna, il m’annonce que sa femme veut que je parte, car elle ne supporte plus qu’il me regarde. J’étais soulagée car je voulais partir. J’étais uniquement restée car je n’avais nul part où dormir et peu d’argent. Il a continué à me parler de ses problèmes avec sa femme, je l’ai enregistré et je voulais tout envoyer à sa femme. Mais mon amie à Sydney me l’a déconseillé, elle m’a dit que j’aurai encore plus de problèmes. Je n’ai donc jamais rien dis et je suis repartie en France, traumatisée par cette première expérience de fille Au pair en Australie.
Si aujourd’hui j’ai un conseil à donner, c’est d’essayer de rencontrer la famille entière ou au moins les enfants avant de s’engager. Prendre aussi le temps de comparer, il y a beaucoup d’offres pour être Au pair en Australie ! Et le plus important, serait de contacter la ou les anciennes filles Au pair pour avoir un retour.
2017 : je retente une expérience de fille Au pair en Australie
J’ai connu ma 2ème expérience de fille Au pair en 2017, quand je suis revenue en Australie. J’avais « gaspillé » mon WHV en 2014 et je suis arrivée en visa touriste. Cette fois, je suis venue avec mon copain, qui était lui en PVT Australie. Nous n’avons pas le droit de travailler en visa touriste, sauf pour du bénévolat, je ne pouvais donc pas travailler, mais je pouvais faire du helpX ou woofing.
En parlant avec d’autres backpackers qui étaient aussi en visa touriste et étaient payés en « cash in hand », je me suis dit que je pouvais faire ça quelques mois puis partir en road trip. Je n’ai pas trouvé dans la restauration à cause du visa et j’ai donc décidé de refaire fille au pair en Australie. Cela ne m’enchantait pas trop, avec ma dernière expérience, mais je me suis dit que la dernière fois j’étais plus jeune et plus naïve. J’ai alors cherché une famille sur les groupes Facebook, j’en ai contacté plusieurs et l’une d’entre elle acceptait d’accueillir les couples, c’était une super nouvelle pour mon copain et moi.
Nous avons fait un skype et j’ai pu voir toute la famille. Nous avons donc emménagé rapidement chez eux et je leur ai dit de suite que j’étais en visa touriste. Ils m’ont dit que ça ne changeait rien pour eux comme j’étais payée en cash.
Les premiers jours
Quand je suis arrivée, la maison était vraiment bordélique. Il y avait des montagnes de linges, des poubelles qui traînaient et qui n’avaient pas été sorties depuis plusieurs semaines, des toilettes hyper sales, etc. Contrairement à ma première expérience de fille Au pair en Australie, ils ne m’ont jamais expliqué mes « tâches » de travail, ou ce que je devais faire, j’ai donc improvisé.
Au début, je faisais le ménage de pratiquement toute la maison. Je me suis vite rendue compte que cela ne servait à rien. Même s’ils étaient contents de moi dans les premiers temps, ils arrivaient dans la maison avec de la terre sous les chaussures et tout était de nouveau sale en l’espace de quelques minutes. J’avais vraiment du mal à établir une relation avec les deux filles âgées de 8 et 11 ans. Celle qui avait 11 ans ne me parlait jamais, ne me répondait pas quand je lui parlais et celle de 8 ans n’en faisait qu’à sa tête, ne m’écoutait jamais et n’hésitait pas à me répondre mal.
J’étais donc très mal à l’aise dans cette famille et dès qu’on restait entre nous avec mon copain, nous avions des remarques. Les parents le prenaient très mal car pour eux « être au pair, c’est passer du temps avec la famille ». On dînait pourtant ensemble tous les soirs et ils nous reprochaient de ne pas rester après le dîner avec eux ou les week-ends. En plus de cela, il leur arrivait d’oublier de me payer pendant 2 ou 3 semaines.
On a eu plusieurs discussions avec les parents par rapport à ce que je devais faire exactement, ils me disaient toujours « no worries all good ».
« Être au pair, c’est passer du temps avec la famille ! » nous disaient tout le temps les parents
L’hospitalisation de la mère
Puis un jour, la mère a été hospitalisée. On ne savait pas pourquoi, le père était vraiment sur les nerfs et évitait toute discussion. Un soir, j’étais en train de cuisiner pour toute la famille, car je savais que la mère n’était pas là. Quand le père est rentré du travail, il a pris l’aspirateur et a commencé à faire le ménage. Je lui ai demandé s’il avait besoin d’aide et il s’est mis à me hurler dessus :
« Adeline, si je te paye, c’est justement pour que tu fasses le ménage et en plus tu sais que ma femme est à l’hôpital ! ». Je lui ai répondu que j’étais en train de faire à manger et que les filles jouaient, je n’allais donc pas faire le ménage maintenant. Il n’a rien voulu entendre et à continuer à me hurler dessus en me faisant comprendre que je ne faisais rien.
J’ai pleuré et je suis partie dans ma chambre. J’ai dit à mon copain que je voulais partir tout de suite. Nous avons plié nos affaires et nous sommes partis. Au moment de partir, les deux filles dont je m’occupais m’ont dit « trop bien, on ne va jamais te revoir ! » avec un grand sourire. Ce fut un véritable soulagement de quitter cette famille.
2019 : Ma dernière expérience de fille Au pair en Australie
Ayant vraiment eu un coup de cœur pour l’Australie, j’ai décidé de revenir une 3ème fois en visa étudiant, dans le but de m’y installer. Un ami australien devait m’héberger à mon arrivée en septembre 2019 mais au dernier moment, il m’a dit qu’il ne pouvait plus.
J’avais économisé pendant presque 2 ans pour le visa étudiant et je ne voulais pas arriver sans travail. En effet, j’aurai dû payer une auberge ou un Airbnb et j’avais déjà les cours à payer.
Une maman célibataire a besoin d’aide
Il me restait 3 semaines pour trouver un hébergement et j’ai vu sur Facebook une annonce d’une mère célibataire avec 2 enfants. Elle recherchait une fille Au pair, idéalement une étudiante, par rapport aux horaires. Il n’y avait pas de période minimum, j’ai donc postulé en précisant que je voulais faire fille Au pair seulement sur une courte période (maximum 3 mois). En effet, après mon copain allait me rejoindre et je comptais avoir un autre travail. Elle était très compréhensive et flexible et a accepté. Je devais donc m’occuper de ses deux fils de 2 et 6 ans.
L’ex compagnon est de retour
Elle venait de se séparer de son ex compagnon qui était alcoolique et violent. Quand je suis arrivée à Sydney, au bout du 3ème jour, j’ai rencontré le fameux ex en question. Il a dîné avec nous. J’en ai parlé à la maman, en lui demandant où elle en était. Elle me dit qu’elle ne savait plus trop et qu’en ce moment elle le revoit.
Après environ un mois chez eux, un jour, l’interphone sonne et c’était la police. Ils me demandent où se trouve le père donc l’ex compagnon. J’ai répondu que j’étais seulement la fille Au pair et que j’en avais aucune idée.
Quelques jours plus tard, alors que j’étais seule à la maison avec le plus jeune, quelqu’un frappe à la porte. J’ouvre et là je découvre allongé par terre l’ex, complètement ivre. Il me dit qu’il veut voir son fils et il entre dans la maison. Son fils lui saute alors dans les bras : « Daddy, daddy ! ». La porte est toujours ouverte, le petit part en courant et le père aussi. Il me dit qu’il reviendra et qu’ils vont juste jouer dans le jardin en bas de l’appartement. Je lui dis que je suis responsable de lui pour le moment et qu’il ne peut pas débarquer comme ça et le prendre. Malgré mes protestations, la situation m’échappe et ils partent tous les deux. J’appelle tout de suite la mère et lui explique la situation.
Elle arrive en panique et nous les cherchons pendant un certain temps dans le jardin, en vain. Heureusement, on finit par les retrouver plus tard dans la ville. Le petit n’avait rien. Après ça, j’ai décidé de partir et cette fois ce fut ma dernière expérience de fille Au pair en Australie.
Voilà, j’espère que ce témoignage t’a plu ! Sache que toutes les expériences ne sont pas si mauvaises en Australie ! Tu peux d’ailleurs retrouver le témoignage d’Anne Cécile qui a vécu aussi une expérience ici :
Quand tu fais une escale en road-trip ou que tu es simplement de passage dans une ville, tu peux te retrouver encombrer de ton backpack et ne pas savoir quoi en faire ! Le porter toute la journée pendant tes visites, pas vraiment pratique ! J’ai trouvé la solution parfaite (et pas chère!) pour toi : Stasher. Il s’agit de lieux de consigne de bagages dans les plus grandes villes du monde (oui, pas que l’Australie !). Je t’explique comment ça marche et pourquoi c’est top !
C’est quoi Stasher ?
Pour des raisons de sécurité, les gares et les aéroports ont de moins en moins de casiers traditionnels. Ceux qui restent sont souvent limités en taille et en horaires d’ouverture. De plus, ce n’est pas vraiment pratique en termes d’emplacement ! Si tu pars pour le centre ville, tu ne veux pas laisser tes affaires à l’aéroport.
Tout a commencé lorsque Anthony, un des cofondateurs de Stasher, habitait près de la gare Kings Cross à Londres. Hyper pratique en termes de localisation, ses potes lui demandaient souvent de laisser leurs bagages dans son appartement. C’est comme ça que Stasher est né ! Ils proposent ainsi de faire garder tes sacs en toute sécurité dans des hôtels et des magasins de confiance, généralement situés dans le centre-ville.
La compagnie a rapidement grandi et ils ont stocké plus de 450.000 bagages dans plus de 1200 endroits à travers le monde. Présent sur 6 continents, Stasher est le plus grand réseau de consignes à bagages du monde.
Comment ça marche Stasher ?
C’est très simple d’utiliser Stasher ! Ta réservation se fait en ligne ou via l’application pour smartphone. Tu choisis l’heure de dépôt, la durée et combien de sacs tu souhaites déposer. Les réservations sont instantanées, donc pas besoin de réserver à l’avance.
Les « StashPoints », lieux de dépose des sacs, peuvent accueillir tous types de bagages, même les plus encombrants. Tu peux trouver une consigne à proximité avec la fonction ‘Autour de moi’, ou chercher un emplacement spécifique, par exemple l’Opéra de Sydney.
Télécharge mon appli Mai Lo is in Oz, pour t’aider dans ton PVT Australie.
Combien ça coûte ?
En plus d’être hyper pratique, Stasher c’est vraiment un bon plan comme on les aime ! Le tarif est de 6€ pour 24h et chaque bagage est assuré jusqu’à 1000€. Une solution donc plus économique et pratique que les casiers traditionnels.
Quand tu déposes ton sac au StashPoint, tu reçois une étiquette avec un numéro unique afin de récupérer ton sac plus tard, exactement comme dans un vestiaire classique ou un hôtel. Stasher s’occupe de l’assurance, et leur service client primé est disponible 24h/7j. Il n’y a pas de limite de taille ni de poids, donc tu peux déposer des sacs qui sont trop grands pour les casiers traditionnels mais aussi des objets volumineux comme les planches de surf ou un vélo.
Voilà, tu sais tout sur Stasher ! Si tu pars en road-trip ça peut vite devenir très pratique, surtout si tu n’as pas de lieux pour déposer tes sacs ! On vous a vu, les backpackers qui galèrent en ville avec leur backpack sur le dos ! Avec cette solution, tu seras tranquille pour tes prochains road-trip, aussi bien en Australie que dans le reste du monde !
Magali est partie vivre à l’étranger pendant plusieurs mois avec différentes expériences. Elle a fait 2 ans de PVT en Australie et à son retour, elle a choisi de se lancer dans une nouvelle aventure ! Elle accompagne désormais ceux qui rentrent en France dans leurs démarches. Grâce à son expérience, elle nous expliquer comment gérer le retour en France avec ses conseils.
Préparer son retour en France
Pour commencer, avant de quitter le pays d’accueil, il faut penser à effectuer toutes les démarches nécessaires avant de partir : fermeture de compte bancaire, transfert d’argent, arrêter son contrat téléphonique ou autre, payer tes taxes, vendre tes meubles, envoyer tes affaires en France, etc. Profites-en aussi pour visiter une dernière fois tes lieux préférés et passer du temps avec tes amis avant de rentrer en France.
Conseil 1 : Faire un bilan de ton aventure à l’étranger et préparer ton retour
Faire un bilan de ton expérience à l’étranger est une étape importante pour mieux préparer ton retour de voyage. Questionne-toi au sujet de celui-ci : qu’est-ce que tu as préféré tout au long de ton voyage ? comment as-tu évolué pendant ton séjour à l’étranger ? Qu’est-ce que tu as appris ? Lorsque tu es encore à l’étranger, tu peux effectuer des recherches pour anticiper toutes les démarches que tu vas devoir effectuer lorsque tu seras rentré en France. À toi de bien définir ton projet de retour en France pour avoir une vision claire de ce que tu viens chercher en France. Tu peux déterminer une date de retour, le choix d’une ville, tes projets pour ton retour.
Conseil 2 : Effectuer un bilan personnel et professionnel
Effectuer un bilan personnel et professionnel va te permettre de mieux te connaître et donc de mieux définir tes objectifs de retour en France. C’est aussi un bon moyen pour valoriser ton expérience à l’étranger, mieux te vendre auprès des employeurs et aussi mieux te positionner sur le marché de l’emploi français à ton retour. Lorsqu’on a une bonne connaissance de soi et de son parcours, on est plus à l’aise pour se lancer dans sa recherche d’emploi.
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Conseil 3 : Définir ton projet professionnel
Rentrer en France, mais pour faire quoi ? Toutes les solutions s’offrent à toi et tout est réalisable. Tu peux envisager de reprendre un job dans ton domaine d’activité, reprendre une formation, créer ton entreprise ou encore réfléchir à une reconversion professionnelle. Si tu envisages de chercher un emploi pour ton retour, tu peux anticiper et commencer tes recherches avant de rentrer afin de sécuriser ton retour en France.
Tu le sais sans doute, mais la façon de rechercher un emploi diffère d’un pays à l’autre, alors je te conseille de bien adapter tes outils de recherche d’emploi (CV et lettre de motivation) à la manière française pour t’assurer que le recruteur va lire ta candidature. Et enfin, n’attends pas la dernière minute pour rechercher un emploi, les processus de recrutement sont longs en France et la situation sanitaire ralentie aussi les prises de postes. On estime environ 3 mois la durée pour retrouver un emploi en France. Cette durée varie en fonction de ton profil, du poste recherché et du secteur géographique où tu souhaites t’installer.
Conseil 4 : Ne reste pas seul, entoure-toi
Lors de ton retour en France, il est important de bien s’entourer pour vivre cette transition en douceur et sereinement. Ta famille et tes amis pourront t’aider à garder le sourire et à profiter de la vie. Si tu es en recherche d’emploi, entoure-toi d’autres personnes qui pourront t’aider ou te conseiller.
Et enfin, si tu as besoin d’aide pour assurer ton insertion professionnelle en un temps record lors de ton retour, je serai ravie de t’accompagner et te guider dans tes démarches (définir ton projet, rédiger ton CV ou ta lettre de motivation, définir ta stratégie de recherche d’emploi, reconversion professionnelle, trouver un logement). Tu peux aussi rejoindre ce groupe Facebook pour venir poser tes questions et échanger avec d’autres personnes dans la même situation que toi.
Conseil 5 : Être organisé pour faire ses démarches administratives lors du retour en France
Lorsqu’on quitte la France pendant quelques mois, les démarches administratives lors du retour sont en général assez simples et rapides. Cependant, lorsqu’on part plusieurs années, il faudra réactiver sa carte vitale et/ou se ré-affilier à la sécurité sociale, faire une demande de RSA ou d’allocations chômage (en fonction de ta situation), signaler son retour aux impôts, retrouver un logement et un emploi. L’administration française est parfois lente, mais il y a certains professionnels compétents qui pourront t’aider et qui comprendront ta situation. Je te rassure, il y a des retours en France qui se passent très bien.
Conseil 6 : Célèbre ton retour
Profite de chaque instant pour ton retour en France. Célèbre ton retour avec tes proches. Entoure-toi pour ne pas rester isolé et déprimé dans ton coin ! Et le plus important, profite de la gastronomie française qui t’aura sans doute manquée pendant ton séjour à l’étranger.
Le retour en France est une transition de vie riche qui te permet une nouvelle fois d’accomplir des nouveaux projets. Rêve grand, tout est possible. Je te souhaite un bon retour en France.
Pour retrouver tous les conseils pour le retour en France, retrouve Magali :
Suite aux incendies et aux inondations qui ont détruit l’Australie en fin d’année 2019 et début d’année 2020, le gouvernement australien a pris des mesures pour un plan de reconstruction et d’aides aux fermiers locaux. En effet, la force de travail des PVTistes peut aider à reconstruire les maisons et sauver les fermes ravagées après les incendies en Australie.
Les détenteurs du Working Holiday Visa en Australie voient leurs restrictions de travail changer.Pour valider leur 2ème WHV, ils doivent normalement faire leurs « 88 jours de fermes » et ne pas travailler pour plus de 6 mois pour le même employeur.
Le 17 février 2020, on peut lire sur le site de l’immigration australienne que les incendies ont changé la donne.
La restriction des contrats de 6 mois maximum avec le même employeur est levée. Pour ceux dont le job est d’aider à la reconstruction, ils pourront travailler pour 1 an avec le même employeur.
Les catégories de job (appelées « Specified work ») et les régions éligibles au 2ème WHV sont élargies. Les régions sinistrées font désormais partie de la liste des régions éligibles aux 2eme WHV. Concernant les nouveaux jobs éligibles aux 2ème WHV on pourra notamment compter la démolition, le défrichage, la réparation de barrages, des routes et des chemins de fer.
Les jobs payés, mais aussi le volontariat dans ces régions compteront désormais dans vos 88 jours nécessaires à la demande du 2ème WHV.
Pour l’instant nous n’avons pas de liste précise et officielle des nouvelles catégories de job et des nouvelles régions éligibles aux 88 jours. Je vous tiendrai au courant sur Instagram dès que l’info sort !
⚠️ Ça y est, le gouvernement australien vient tout juste de mettre à jour leur site et ont annoncé les types de jobs & les régions sinistrées, qui sont concernées par ces nouveautés. ⚠️
1- Régions considérées comme « disaster areas »
Les codes postaux des lieux dans lesquels les PVTistes peuvent travailler, sans la limite des 6 mois pour le même employeur et dont les jours compteront pour le 2eme ou 3eme WHV. (Source officielle)
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2- Les jobs considérés comme « assisting bush fire recovery
Voici la liste des jobs que vous pouvez faire et qui ne prend pas en compte la règle des 6 mois max pour le même employeur, et qui compte pour les 88 jours nécessaires pour demander un 2eme ou un 3eme WHV :
Construction work
Exemples de jobs éligibles: Démolition de bâtiments, creuser des fosses, dégager les débris, déplacement de terre, rénovation & réparation des routes, des trottoirs, des ponts, des parkings, des chemins de fer, des barrages, des systèmes d’irrigation, des eaux usées et de drainages. Liste complète ici
Aide pour la faune locale
Exemples de jobs éligibles: Nourrir le bétail, travailler dans des zoos… Quelques adresses pour faire du bénévolat avec les animaux ici.
Aide aux habitants des zones sinistrées
Exemples de jobs éligibles: Travailler pour une association/organisation dont le but est d’aider les habitants des zones touchées par les incendies.
Voilà, tu en sais maintenant plus sur comment aider après les incendies en Australie. Si tu entends parler d’autres possibilités, n’hésite pas à m’envoyer un message !
COURAGE AUX BACKPACKERS ET COURAGE À L’AUSTRALIE ❤️
J’ai eu la chance de vivre 3 ans à Brisbane. Ça m’a donné le temps de découvrir plein de choses surprenantes sur mon pays favori. Aujourd’hui, j’ai décidé de vous partager 10 anecdotes sur l’Australie !
Une plage par jour pendant 27 ans
L’Australie est bien connue pour ses plages paradisiaques. Il y en a tellement qu’il faudrait au moins 27 ans pour toutes les découvrir ! Autant te dire que 1, 2 ou 3 ans de PVT ne sont pas suffisants.
Parmi mes préférées : Fraser Island, l’île de sable la plus grande du monde, les Whitsundays avec le sable le plus pur du globe, et Shell Beach dont la plage est faite de coquillages. Bref, il y en a pour tous les goûts.
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Tout le monde aime la bière en Australie
En Australie, on boit tellement de bières que les lendemains sont souvent très difficiles… À vouloir suivre le rythme de commandes au bar de mes potes australiens, je me suis vite retrouvée dépassée ! Si tu pensais toi aussi avoir une grosse résistance à l’alcool, sache qu’un Australien boit en moyenne 90 litres de bière par an !
La bière que j’ai sans doute la plus bue, c’était lors d’un mariage australien. Je n’ai jamais vu autant de packs de bières de ma vie, il y en avait plus que dans un rayon Carrefour ! Il s’agissait de la Carlton, bois-la si tu en as l’occasion !
Funfact, l’ancien premier ministre australien, Bob Hawke est devenu assez connu pour le record de « consommation la plus rapide du mètre de bière » soit 2,5 pints de bière en 11 secondes.
Il y a beaucoup plus d’animaux que d’humains
Comment faire un top des anecdotes en Australie sans parler des animaux !
J’ai fait plein de rencontres inoubliables en Australie. Des humains et des animaux tous aussi marquant les uns que les autres. Savais-tu qu’il y a environ 20 millions d’humains pour 140 millions de moutons et 40 millions de kangourous ? Tu ne manqueras pas de trouver un compagnon pour faire un selfie original (enfin, pour tes copains restés en France en tous cas).
L’Homme de Marree
L’Australie c’est un peu un monde à part, qu’on se le dise ! Donc, si toi aussi tu es fasciné par les histoires étranges, je te propose d’aller te renseigner sur l’homme de Marree : C’est est un géoglyphe placé sur un plateau à Finnis Springs, à environ 60 km à l’ouest de Marree, d’où son nom. Sa provenance est encore un mystère. Il est tellement grand qu’on peut le voir depuis un avion ! Mesurant 4,2 km, ce tracé représente probablement un aborigène d’Australie chassant des oiseaux avec un bâton. Si tu as l’occasion, passe-le voir !
La méduse est l’espèce la plus dangereuse d’Australie
En Australie, j’ai eu l’occasion de voir beaucoup d’espèces différentes, notamment lors de mes expériences dans le bush australien. Il est vrai qu’on s’attend beaucoup à voir des crocodiles ou des requins assoiffés de chair, mais la réalité est loin du cliché ! Chaque année, la cuboméduse tue bien plus que les serpents ou crocodiles. Cela fait d’elle l’une des espèces les plus dangereuses au monde. Comme quoi, parfois les reptiles sont plus sympathiques qu’on ne le pense !
Chaque semaine, environ 70 touristes ne respectent pas la durée de leur PVT…
Tu m’étonnes ! Ça me rappelle le jour ou j’ai rencontré un mec dans ce cas dans une auberge de jeunesse. Il me disait rester illégalement sur le territoire australien. Il risquait une exclusion dans tous les pays du Commonwealth pendant 5 ans ! Vous me demandez d’ailleurs régulièrement comment rester en Australie sur du long terme. Il vaut mieux quand même penser au student visa pour prolonger son séjour.
Melbourne est élue la ville la plus agréable du monde pour la 7ème fois
The Economist Intelligence Unit publie chaque année une étude sur la qualité de vie à travers plus de 140 villes autour du globe. Ce classement est basé sur plusieurs études: la stabilité politique, la sécurité civile, les avancés médicales, l’accès à la culture, l’éducation, l’indice de pollution ou encore la qualité des infrastructures urbaines… Melbourne arrive encore une fois premier du classement !
Certaines routes sont tellement longues et ennuyeuses qu’il y a des panneaux pour divertir les conducteurs…
La Eyre Highway est la route en ligne droite la plus longue d’Australie, soit la 2ème plus longue du monde avec un record de 146.6 km !
Parmi les anecdotes sur l’Australie, on peut aussi parler de la multi-culturalité ! Un peu moins de 30% des habitants d’Oz sont nés à l’étranger. Les immigrés viennent principalement de Grande-Bretagne et de Nouvelle-Zélande, il a aussi pas mal de Chinois, d’Indiens et de Grecs. Si tu passes par Melbourne tu y verras beaucoup de quartiers aux couleurs de la Grèce. C’est surtout la ville qui abrite la plus grande majorité de Grecs (hors Grèce) dans le monde, soit 350.000 personnes. Elle se place 3ème après Athènes et Saloniki !
Dans les Alpes australiennes, il y a plus de neige que dans toute la Suisse.
L’Australie ce n’est pas que les belles plages et des immenses parcs à perte de vue ! Si tu es un grand fan des pistes de ski, tu y trouveras aussi ton bonheur. Il y a des endroits où la neige tombe tous les ans à des quantités phénoménales ! Les Alpes australiennes se situent entre le NSW et l’État du Victoria. La saison hivernale dure de juin à octobre, tu auras largement le temps d’y faire un tour si l’envie te dit.
Source: https://www.huffingtonpost.com.au/
Il y a encore tellement de choses à savoir sur l’Australie ! J’espère au moins t’avoir appris quelques trucs sympas grâce à ces 10 anecdotes sur l’Australie ! Tu pourras toujours les glisser au cours d’un dîner de famille ou autour d’un verre.
Depuis le début de la crise sanitaire en Australie, je vous tiens informé des différentes mesures mises en place par le gouvernement. Les états ont chacun prix des mesures pour endiguer la pandémie. Il n’est pas toujours évident de s’y retrouver au milieu de toutes les informations, donc je vous propose un récapitulatif de ce que l’on peut ou ne peux pas faire état par état.
Peut-on se déplacer entre les états ? Peut-on se réunir ? Les restaurants et bars sont-ils ouverts ? Voici le résumé :
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VOYAGER
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Est-ce que je peux voyager à l’intérieur de mon état ?
NEW SOUTH WALES : Il est possible de voyager dans l’ensemble de l’état, notamment pour les vacances. Les caravan parks et campings ont rouverts.
VICTORIA : Il n’y a pas de restriction pour voyager dans l’état sauf si vous vivez dans la région de Melbourne. Les caravan parks et campings sont rouverts.
UPDATE : Suite à l’augmentation du nombre de cas liés au COVID, le Victoria a re-confiné certaines zones : le 3038, 3021, 3032, 3012, 3055, 3046, 3060, 3047, 3064, 3042
QUEENSLAND : Vous pouvez voyager sans restrictions. Les campings et parcs à caravane sont rouverts, pas de limite de distance ni de temps.
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Tasmania : Aucune restriction pour voyager dans l’état.
Western Australia : Il n’y a pas de restrictions pour voyager dans l’état, excepté dans certaines régions aborigènes.
South Australia : Il n’y a pas de restriction pour voyager à l’intérieur de l’état. Certaines communautés aborigènes ont choisi de fermer l’accès à leur ville pour les déplacements dit « non essentiels ». Si vous vous rendez dans l’une de ces zones, vous devrez alors faire une quarantaine de 14 jours avant de pouvoir voyager à nouveau.
Northern Territory : Pas de limite pour voyager.
Australian Capital Territory : Pas de limite pour voyager malgré le Covid-19 en Australie.
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Est-ce que je peux voyager dans un autre état ?
QUEENSLAND : Pour rentrer dans le QLD, il faut préalablement faire la demande d’un border pass. Il y a 4 options du border pass :
General : Vous revenez ou vous voyagez dans le Queensland et vous n’avez pas été dans l’un des hotspots COVID19
Sachez que si vous avez été dans l’un des hotspots idenfiés, VOUS NE POURREZ PAS RENTRÉS dans le QLD. En revanche, si ce n’est pas le cas, vous pourrez rentrer mais vous devrez faire une quarantaine dans les cas suivants :
Vous étiez à l’étranger dans les 14 derniers jours
Vous avez été en contact avec une personne qui avait le COVID dans les 14 derniers jours
Vous avez été dans l’un des hostpots identifiés MAIS vous avez une autorisation spéciale pour rentrer dans le territoire
Vous avez le COVID-19 ou vous l’avez eu dans les 14 derniers jours
Vous avez eu des symptômes du COVID-19 dans les 14 derniers jours
New South Wales : Les résidents peuvent quitter l’état et les visiteurs n’ont pas besoin d’être en quarantaine. Mais depuis le 8 juillet, il est interdit de se rendre dans le NSW si vous venez du Victoria, sauf si vous avez un permis pour une raison valable et vous devrez être en quarantaine pendant 14 jours. Les habitants des villes désignées « à risque » , notamment de la région de Sydney, ne peuvent pas se rendre dans le Queensland. La Tasmanie et South Australia exigent 14 jours de quarantaine.
Victoria (à l’exclusion de Melbourne) : Vous pouvez rentrer dans l’état sans restriction, mais les habitants du Victoria ne peuvent pas se rendre dans les états du Queensland, de la Tasmanie, du WA, du NSW, du NT ou du ACT sans une dérogation. Les résidents souhaitant aller dans le South Australia doivent demander uneapprobation.
Tasmania : A partir du 7 août, les visiteurs venant du SA, Northern Territory et du Western Australia peuvent entrer sans faire de quarantaine, mais ils doivent prouver qu’ils ont pas été dans le NSW, Victoria, Queensland ou ACT ces 14 derniers jours. Les voyageurs venant des autres états devront faire 14 jours de quarantaine.
Western Australia : Vous ne pouvez pas rentrer dans le WA sauf si vous avez obtenu une autorisation d’exemption.
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South Australia : Les voyageurs venant du Queensland, NT, WA et de la Tasmanie peuvent entrer librement sans quarantaine. A compter du 28 juillet, un résident du SA venant du Victoria ne sera plus autorisé à rentrer sauf pour motif spécial.
Northern Territory : Pour rentrer dans le Northern Territory, il faut remplir une autorisation de rentrée dans l’état 72h avant votre arrivée. Si vous avez été dans un hotspot identifié, vous devez faire une quarantaine en arrivant dans le NT. Les voyageurs venant des états à risque comme le Victoria, la région de Sydney et Port Stephens dans le NSW ne peuvent pas rentrer librement. Ils devront effectuer 14 jours de quarantaine. Le prix pour 14 jours de quarantaine est de $2 500 par personne.
ACT : Les seules restrictions concernent le Victoria. Il est fortement déconseillé aux voyageurs venant du Victoriaet de Sydney de rentrer en ACT sauf avec une dérogation. Les résidents d’ACT qui reviennent du Victoria devront être en quarantaine pendant 14 jours.
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LOISIRS
Est-ce que je peux faire du shopping ?
NSW : Oui
VIC: Non, seulement les achats de 1ere nécessités sont autorisés.
QLD : Oui
TAS : Oui
WA : Oui, mais vous ne pouvez pas allez dans les régions de Pilbara, Goldfields, & Kimberley
SA : Oui
NT : Oui
ACT : Oui avec les mesures de distanciation sociale et le shopping en grand groupe est interdit.
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Est ce que je peux aller dans des centres de beauté, coiffeurs etc ?
NSW: Les coiffeurs et barbiers, les salons de beauté, d’esthétique et bar à ongles, les spas et tatoueurs sont ouverts mais avec des mesures de distanciation sociale.
VIC : Depuis le 6 août, il n’est plus autorisé de se déplacer à +5km de son domicile lorsque vous habitez à Melbourne. Il est demandé de se déplacer uniquement en cas de nécessité.
QLD : Les salons de beauté et bars à ongles sont ouverts au public, 10 personnes max. Les coiffeurs sont ouverts et autorisent jusqu’à 20 clients.
WA : les coiffeurs peuvent accueillir jusqu’à 20 personnes. Esthéticiennes, bar à ongles tatoueurs, spas et salons de massage restent fermés.
SA : Coiffeurs, barbiers, salons de beauté, bars à ongles et tatoueurs sont ouverts (1 personnes par 4 m carré).
NT : Coiffeurs, bars à ongles et salon de massage, salon de beauté et tatoueurs sont ouverts.
ACT: Les coiffeurs et barbiers, les salons de beauté, spas et salon de massage sont ouverts.
Est-ce que je peux aller au cinéma, musées et autres endroits culturels ?
NSW : Oui, les musées, galeries et bibliothèques seront à nouveau accessibles, avec des règles de distanciation sociale. Les tours en groupe sont interdits dans le cadre du Covid-19 en Australie.
VIC(à l’exception de Melbourne) : Oui, les galeries, musées, parcs d’attractions, zoos, arcades sont ouverts avec des règles de distanciation sociale. Ils peuvent accueillir jusqu’à 50 personnes. Retrouvez les informations sur Melbourne ICI.
QLD : Les bibliothèques, musées et galeries, les cinémas, salles de concert, théâtres, boites de nuit, parcs d’attraction, zoos et arcades sont ouverts. La limite est souvent à 50% de la capacité habituelle.
TAS : Les cinémas, musées, galleries, théâtres, salles de concert et espaces publics sont ouverts. Ils peuvent accueillir jusqu’à 250 personnes et jusqu’à 500 personnes dans les espaces ouverts.
WA : Les lieux publics et bibliothèques, les aires de jeux, skate parks, zoos, cinémas, galleries, musées et salles de concert sont ouverts, avec des règles de distanciation sociale.
SA : Bibliothèques, centres de jeunesses et piscines, cinémas, théâtres, galeries et musées sont ouverts, avec règles de distanciation sociale.
NT : Les bibliothèques publiques, galeries d’art, musées et zoos sont ouverts, mais également les cinéma, théâtres, salles de musique, boîtes de nuit, et parcs d’attraction.
ACT : Les bibliothèques, cinémas et autres endroits de divertissement tels que les clubs de nuit ou les bars, arcades, zoos, attractions à ciel ouvert, etc… sont ouverts ! Ils peuvent accueillir jusqu’à 100 personnes.
Puis-je manger au restaurant, dans un café ou un pub ?
New South Wales : Oui, jusqu’à 10 personnes peuvent dîner à l’intérieur des cafés, bistrots and restaurants, tant qu’il y a 4 mètres carré autorisés par personne.
Victoria (à l’exception de Melbourne) : Oui, les restaurants, cafés et autres lieux de restaurations sont ouverts. Ils peuvent accueillir jusqu’à 20 personnes dans un espace fermé et respecter les mesures de distanciation. Retrouvez l’article complet sur Melbourne
Queensland : Oui, les restaurants, cafés, pubs, clubs privés, les établissements sociaux et hôtels (avec une liste de contrôle Covid-Safe) sont ouverts. Ils peuvent accueillir jusqu’à 50 personnes à la fois et respecter les mesures de distanciation (2m entre chaque personne). Il est obligatoire d’être assis pour manger ou boire un verre.
Tasmanie : Oui, jusqu’à 250 personnes peuvent être accueillies dans un espacé non divisé, et jusqu’à 500 personnes à l’extérieur.
Western Australia : Oui, cafés et restaurants (y compris dans les pubs, bars, hôtels, casinos et clubs) sont ouverts.
South Australia : Oui, cafés, restaurants, pubs, night clubs, et casinos sont ouverts. Avec application des mesures de distanciation.
Northern Territory: Oui, tous les commerces sont ouverts tant qu’ils respectent le plan Covid-19.
ACT : Oui, les restaurants cafés et autres établissements sont ouverts tant qu’ils respectent les mesures de distanciation.
Vous savez maintenant quelles sont les restrictions concernant le Covid-19 en Australie. Toutes les informations de l’article ont été traduites depuis le site du Guardian (en anglais).
En tant que PVTistes, touristes, ou étudiants en Australie, nous sommes évidemment tous touchés par les incendies en Australie. Nombreux d’entre nous souhaitent aider, chacun à son échelle bien sûr. Voici quelques pistes pour contribuer au sauvetage de la faune et flore australienne et ainsi aider à combattre les incendies en Australie.
Avant de lire: Aucune photo des incendies sensationnaliste ne sera partagée sur cet article. Le but n’étant pas d’envenimer la situation déjà suffisamment anxiogène.
1- SUIVRE LES CONSIGNES DU GOUVERNEMENT
La première chose à faire, c’est, évidemment de faire en sorte de ne pas empirer la situation.
Règle numéro 1: suivre les consignes du gouvernement australien.
Sûrement que ça change tes plans de road trip ou que ça va te faire perdre une semaine d’auberge de jeunesse que tu avais réservé à Melbourne, mais la moindre des choses quand on vit dans un pays qui n’est pas le sien, c’est de respecter les règles qu’on nous impose.
En ce moment, les 4 zones les plus à risque sont le South Australia, New South Wales, le Victoria et Canberra.
Il existe bien d’autres collectes. Le but ici n’étant pas de mettre 10000 liens, mais de donner des sources de financement fiables.
Selon certaines sources, les pompiers australiens auraient annoncer que les donations d’argent sont plus attendues que les donations de nourriture ou de vêtements. En effet, ils n’auraient pas le temps de tout trier et les allers et venues de camions supplémentaires ne seraient pas souhaitables.
3- ÊTRE BÉNÉVOLE
Il semble aujourd’hui assez compliqué soutenir physiquement les pompiers même si tu es pompier volontaire en France. En effet, il semblerait que si tu n’es pas australien, permanent resident ou néo-zélandais, tu ne puisses pas apporter ton aide directe.
En ce qui concerne la croix rouge ou une association pour la protection animale, c’est également compliqué. La Croix Rouge a annoncé que, pour envoyer des bénévoles sur place, il fallait passer des check up et des formations up qui peuvent prendre beaucoup de temps.
En ce qui concerne la cause animale, les associations reçoivent beaucoup de demandes mais, de la même façon que pour la Croix Rouge, les bénévoles doivent passer une formation car les animaux peuvent être dangereux.
Voilà, tu connais maintenant mes tips pour aider à combattre les incendies en Australie. Mes recherches ne m’ont pas permis de trouver des associations auxquelles les Français en PVT en Australie peuvent se joindre. Si tu en connais, merci de me contacter pour que je puisse en parler dans cet article.
Grosse nouvelle pour les PVTistes qui ont fait le choix de rester en Australie malgré le COVID 19 ! C’était le cas pour les étudiants, mais depuis le 17/04/20, les PVTistes ont désormais aussi le droit d’avoir un accès prématuré à leur Superannuation. Le document officiel est disponible ici. Mais je te mâche un peu le travail et je t’explique tout en Français ci-dessous !
Qui peut bénéficier de l’accès prématuré à sa Superannuation ?
Pour pouvoir bénéficier de l’accès prématuré à sa superannuation (« early access to your superannuation »), il faut remplir certaines conditions d’éligibilité.
On ne parlera ici que des cas des personnes ayant un visa temporaire et plus précisément, les Student visa holders (Subclasses 500, 570-576), Temporary skilled work visa holders (Subclasses 457 and 482) and All other temporary visa holders (including Working Holiday Maker visa holders and other working visas)
Le cas des Student visa (Subclasses 500, 570-576)
Il faut remplir ces critères d’éligibilité :
Avoir ce visa depuis au moins 12 mois
Ne pas pouvoir subvenir à ses frais de subsistance
Le cas des Temporary skilled work visa holders (Subclasses 457 and 482)
Il faut remplir ces critères d’éligibilité :
Être toujours salarié par son entreprise
Avoir un nombre d’heure travaillée de 0 depuis le 1/01/20
Le cas des autres visas temporaires, dont le Working Holiday visa (subclass 417)
Le seul critère d’éligibilité est de ne pas pouvoir subvenir à ses frais de subsistance
La question fatidique que tout bon Français se pose : Comment le gouvernement peut-il vérifier qu’on ne dispose pas de suffisamment d’argent pour vivre ? Réponse : Rien n’est mentionné à ce sujet, mais on peut présumer que le gouvernement va vérifier l’état des taxes que vous payez grâce à l’ATO.
Télécharge mon appli gratuitement en cliquant sur l’image
Comment faire sa demande de Early Access to your superannuation ?
Si tu remplis les conditions d’éligibilité, tu peux faire ta demande directement à l’ATO (Australian Taxation Office) sur le site www.my.gov.au
Tip : Si tu n’arrives pas relier ton compte ATO et myGOV (parce qu’ils demandent des documents d’identité australiens que tu ne possèdes pas), tu peux appeler le 13 28 61 et appuie sur la touche 5. Ils t’aideront à le faire par téléphone. »
Il faudra pouvoir pouvoir prouver que tu es bien éligible (notamment pour les student visa et les Temporary skilled work visa).
L’ATO fournira une copie de ta demande à ta superannuation fund et leur autorisera à te donner accès à ta superannuation. Ta superannuation fund te fera ainsi un paiement, sans que tu aies besoin de faire une quelconque demande supplémentaire (Tu peux aussi retrouver mon tuto sur la superannuation ICI).
Attention, tu ne peux demander qu’un seul paiement et de $10 000 maximum.
Tu peux faire cette demande jusqu’au 1er juillet 2020 et attention… CERISE SUR LE GATEAU
CETTE SOMME SERA TAX-FREE !
Voilà, tu sais maintenant comment bénéficier de l’accès prématuré à ta superannuation. J’espère que cette bonne nouvelle t’aidera à surmonter cette crise.
Pour être tenu au courant de ce genre de nouvelles, suis-moi sur Instagram. Je check régulièrement le site du gouvernement pour vous donner des sources fraiches et surtout des sources fiables.
