Catégories
En Australie Fun facts Travailler

Le top des jobs insolites en Australie

Vous êtes nombreux à choisir de faire un Working Holiday Visa (ou PVT) pour partir en Australie. Dans Working Holiday Visa, il y a « Holiday » mais surtout, il y a « Working ». Dans le meilleur, comme dans le pire. Et en tant que voyageur, on a tendance à avoir réalisé tous les types de jobs. Mais parfois, certains backpackers se sont retrouvés à réaliser des boulots plutôt inhabituels ! Voici une petite sélection des jobs les plus insolites d’Australie, réalisés par des backpackers !

Télécharge mon appli gratuitement en cliquant sur l’image

Les jobs insolites en Australie

Pour découvrir les jobs insolites que tu as sans doute pu faire en Australie, je me suis renseignée sur des groupes Facebook d’entraide entre backpackers. Tu peux d’ailleurs retrouver tous mes groupes Facebook pour des Plans Fermes, se préparer à partir en Australie, etc. J’avais déjà des idées de jobs insolites mais j’en ai découvert des nouveaux grâce à vous ?

Entre ceux qui ont fait le service pour les chiens dans un café à Sydney, enlever les crottes sur la laine tondue des moutons ou encore guide touristique de tours en chameaux, certains ont eu des expériences assez folles !

Parfois on est prêts à tout pour se faire un peu d’argent (surtout quand il temps de payer le loyer). De la ferme au yacht de luxe, l’expérience de ces backpackers a dû être remplie de moments inoubliables ! Missions plus ou moins agréables, une chose est sûre, ils auront de belles histoires à raconter.

Je me suis régalée à lire les différents témoignages de ces courageux backpackers.Je souhaite bon courage à toutes celles et ceux qui comptent partir très prochainement en Australie (si jamais tu as besoin d’un petit coup de pouce, n’hésite pas à m’envoyer un message ! ) Et s’il t’arrive de réaliser l’un des jobs répertoriés, ou d’en découvrir un nouveau, n’hésite pas à m’envoyer une ou deux photos ! ???

Catégories
En Australie En Ferme / Outback Travailler

Comment compter ses 88 jours de ferme en Australie ?

Si tu es en Australie et que tu cherches du travail, il y a de fortes chances pour que tu fasses un travail en ferme ! En revanche, il y a une question qui taraude tous les PVTistes … Comment compter ses 88 jours de ferme en Australie ? En effet, entre les moyennes par jour, par semaine, les temps de repos, etc., pas facile de s’y retrouver ! C’est d’autant plus important que ces fameux 88 jours te permettent de renouveler ton PVT ! C’est donc très important et je t’explique dans cet article comment faire !

Pourquoi compter ses heures de ferme en Australie ?

Si tu souhaites renouveler ton PVT Australie, tu as plusieurs options qui s’offrent à toi. L’une d’entre elles qui est souvent plébiscitée par les PVTistes, c’est les 88 jours de ferme. En effet, pour prétendre à un second PVT Australie, il faut avoir travaillé 3 mois ou 88 jours dans l’un des secteurs suivants : agriculture, horticulture, pêche, mines ou encore dans la construction. Il faut également que tu le fasses dans l’une des régions éligibles en Australie.

Le nombre d’heures que tu dois effectuer

Les 88 jours de ferme sont l’équivalent de 3 mois de travail (sur la base des 3 mois les plus courts du calendrier en mois civils). Cette période comprend les week-ends ou jours de repos.
Pour valider tes 3 mois ou 88 jours de ferme, tu dois travailler le même nombre de jours ou de shifts qu’un employé à temps plein aurait normalement effectué en 3 mois.
Chaque industrie possède ses propres standards. Ainsi, un jour de travail « normal » ou complet sera différent d’une industrie à l’autre.

En moyenne, on compte 7 ou 8 heures de travail par jour et une semaine à temps plein ou « full time » correspond en moyenne entre 35 et 40 heures.

Télécharge mon appli gratuitement en cliquant sur l’image

Les différentes options qui s’offrent à toi

Il est possible d’effectuer ses 88 jours de différentes manières :
• Si tu travailles 5 jours par semaine sur une période continue (d’un seul coup) pendant 3 mois civils.
• En travaillant moins de 5 jours par semaine, mais donc sur une période plus longue que trois mois civils.
• Tu choisis de travailler sur plusieurs périodes courtes, en alternant le temps plein et temps partiel, qui totalisent l’équivalent de cinq jours par semaine sur trois mois civils.

Tu n’es pas obligé d’effectuer tes 3 mois de travail d’un seul coup, ni avec le même employeur. Tu es libre de répartir ta période de travail comme tu le souhaites pendant ton séjour en Australie, et de changer de secteur d’industrie.

À savoir cependant : en temps plein ou « full time » (soit 5 jours par semaine, avec 7 à 8h de travail par jour), tu peux compter les weekends dans le calcul des 88 jours. Mais en temps partiel ou « part time », tu ne pourras compter que les jours travaillés.

Une application pour compter tes jours en ferme

Pour t’aider dans le compte de tes jours de ferme, tu peux t’aider de l’application gratuite « 88 daystowork ». Inventée par deux anciens backpackers Français, cette application t’aide non seulement à calculer tes jours, mais également à éviter les arnaques, trouver un job adapté à la saison et partager ton expérience ! C’est une appli disponible sur Android et il y a aussi une version simplifiée sur ordinateur.

Voilà, tu sais maintenant comment compter tes 88 jours de ferme en Australie ! Tu as toutes les clés en main pour pouvoir prétendre à un second PVT ! Je t’ai également listé les bonnes adresses et les lieux à éviter ! Un bon moyen d’avoir des idées pour ton prochain job en Australie !

Catégories
En Australie En ville Témoignages Travailler

Livreur Uber Eats en Australie : le témoignage de Stefano

Lorsqu’on part en PVT en Australie, on est amenés à trouver plusieurs petits jobs par-ci par-là afin de pouvoir gagner de l’argent. Même si les jobs en fermes sont les plus populaires chez les backpackers, il y a plusieurs types de jobs à pourvoir en Australie, dont certains plus particuliers que d’autres comme celui de livreur Uber Eats en Australie.

J’ai eu l’occasion d’échanger avec Stefano, qui a quitté la Belgique en 2016 pour se lancer dans un tour du monde. Afin de mettre des sous de côté pour poursuivre son périple, il s’est rendu à Sydney où il a décidé de travailler en tant que livreur Uber Eats en Australie. À travers cette interview, il nous partage son aventure. 

La recherche de travail en Australie

uber eats australie

Lorsque tu es arrivé à Sydney, tu t’es immédiatement mis en recherche de travail ? 

Exactement, je me suis mis à chercher du travail dès que je suis arrivé à Sydney. Cependant, je n’aime pas les jobs typiques, que tout le monde fait. En discutant avec un ami, j’ai appris qu’il travaillait pour Uber Eats en tant que livreur. À l’origine, je n’étais absolument pas attiré par ce genre de jobs. 

Et finalement, qu’est-ce qui t’as décidé à devenir livreur Uber Eats en Australie ? 

C’est un job qui est très facile d’accès au final. Comme je ne trouvais pas de travail et j’avais vraiment besoin d’argent, je me suis lancé. J’ai été briefé par un ami sur la démarche d’inscription et le matériel nécessaire. Pour être livreur, il suffit simplement de réaliser les démarches administratives auprès d’Uber Eats qui ouvrira ton compte en l’espace d’une semaine. Ensuite, il faut se procurer quelques outils de travail : 

  • Un vélo, tu peux choisir d’acheter ton propre vélo, ou d’en louer un pour environ 150 dollars australiens. Je crois qu’à présent, il est possible de livrer en scooter, mais pour pouvoir le faire, il faut que tu fasses une traduction NAATI de ton permis de conduire français. 
  • Un casque, obligatoire pour pouvoir livrer en Australie. 
  • Un sac Uber Eats pour récupérer les commandes. Il est disponible à la vente sur l’application, mais personnellement, je l’ai acheté via un groupe Facebook pour environ 40 dollars australiens. 
  • Un smartphone, pour te connecter à l’application et suivre le GPS. 
  • Une batterie externe, pour recharger ton téléphone.
Télécharge mon appli Mai Lo is in Oz, pour t’aider dans ton PVT Australie.

Le travail en tant que livreur Uber Eats en Australie

Comment s’est passé ton premier jour ?

Je n’ai pas eu d’entretien du tout en amont. J’ai commencé en allumant mon application « Uber driver » sur mon smartphone. Une fois activée, l’application te localise et t’envoie une notification de commande à retirer dans un restaurant à proximité. Tu as le choix d’accepter ou non la commande pour aller la livrer. Si tu acceptes, il faut que tu effectues deux validations. La première intervient lorsque tu récupères la commande, puis la seconde lorsque tu l’as livrée aux clients. Une fois les validations réalisées, tu touches directement ton argent. 

livraison uber eats

Les notifications de commandes sont envoyées à tous les livreurs ou uniquement ceux situés dans la zone du restaurant ? 

On n’est pas informés sur le fonctionnement de l’algorithme. De ce que j’ai entendu, l’algorithme essaye de distribuer les livraisons à part égale, ce qui équivaut à environ 4 livraisons par heure en moyenne. Toutefois, selon les heures de la journée, il y a des moments, où les gens commandent moins. Du coup, la répartition se fait en fonction du nombre de commandes et du nombre de chauffeurs en ligne. 

Ton application est activée en continue ? 

Non, il faut que tu l’actives de toi-même en mettant ton statut sur « disponible ». Une fois que c’est fait, tu es prêt à recevoir des commandes. 

Est-ce que c’est possible d’entamer les démarches pour être livreur Uber Eats en Australie pendant que tu es encore en France ? 

Malheureusement, tu ne pourras pas commencer à faire tes démarches en France, car pour travailler en Australie, il faut également un ABN (Australian Business Number). Il s’agit de l’équivalent du numéro de SIRET en France. Lorsque tu travailles chez Uber Eats, tu es considéré comme un auto-entrepreneur, et non un salarié. Tu peux réaliser ta demande en ligne, mais il est nécessaire que tu sois sur le sol australien pour le faire.  

livreur uber eats

Si tu reçois une notification d’un restaurant localisé super loin, est-ce que tu vas l’accepter ? 

Ça dépend de ta situation et ta motivation. Si cela fait plusieurs heures que tu attends une commande, même si le restaurant est loin, tu vas quand même la prendre. Après, lorsque tu connais les zones, tu sais plus facilement où tu pourras avoir le plus de commandes. 

Comment es-tu rémunéré ?

Tu es payé selon les kilomètres parcourus entre le restaurant où tu retires la commande et le domicile de ton client. Du coup, tu es payé à partir de 6$ la livraison, puis ce chiffre augmente selon la distance parcourue. Toutefois, selon la législation, si tu as une commande localisé à plus de 3km du restaurant, tu n’es pas obligé de parcourir cette distance pour livrer la commande, tu as même le droit de l’annuler. En revanche, plus tu fais de kilomètres, plus tu es payé. Il m’est arrivé de recevoir jusqu’à 15$ pour avoir parcouru plus de 3 kilomètres. Compte en moyenne un paiement entre 9 et 12 $ pour une livraison à plus de 3 kilomètres. 

En moyenne par heure, combien faisais-tu de livraisons et combien gagnais-tu ? 

Selon les périodes, il y a plus ou moins de livreurs, ce qui rend l’accès à la prise de commandes plus compliqué. Durant ces périodes, je tournais autour de 15-20$ de l’heure maximum. Par contre, les vendredis soir étaient les soirées les plus chargées et je pouvais facilement gagner entre 20-35$ de l’heure, voire plus. Lorsqu’il y a beaucoup de commandes pour un faible nombre de livreurs, Uber Eats met en place des bonus qui te permettent de gagner plus de sous sur tes courses. Sur ma plus grosse journée, j’ai réussi à gagner environ 320$. 

Et tu pouvais toucher immédiatement tes bonus ?

Non, malheureusement. Comme je travaillais en tant qu’auto-entrepreneur, je n’avais pas accès à la superannuation, il fallait faire quelques démarches pour pouvoir toucher mes bonus. C’est pourquoi travailler en tant que livreur Uber Eats en Australie est plutôt conseillé pour avoir un complément de revenus

Le ressenti en tant que livreur Uber Eats en Australie 

Est-ce que tu as éprouvé une certaine dépendance au travail à cause des bonus ? 

Effectivement. Lorsque j’ai commencé, je voulais juste réaliser quelques livraisons par-ci par-là afin de me faire un peu de sous, tout en continuant à chercher un autre job à côté. Au final, je n’avais même plus envie de chercher un autre taff. Grâce à Uber Eats, je pouvais gagner entre 800 et 1 000 dollars la semaine. C’était un concept sympa finalement, car je pouvais gérer mes horaires de travail comme je le voulais. Je me fixais un quota de 150-200 dollars et, une fois celui-ci atteint, je terminais ma journée. 

En termes de conditions physiques, comment ça se passait pour toi ? 

Pour être honnête avec toi, j’ai eu la chance de ne pas avoir d’accidents extrêmement graves. La seule fois où j’ai eu un accident, j’en ai informé Uber Eats qui m’ont envoyé un formulaire à compléter pour être pris en charge par leur assurance. J’ai eu la chance d’avoir cette bonne prise en charge de leur part, mais ce n’est pas le cas de tout le monde. Il y a également des situations où ils ne sont pas très pros. Lorsqu’il pleut, étant donné que les livreurs courent plus de risques, la plupart ne travaillent pas. Toutefois, à cause du temps, les clients préfèrent commander plutôt qu’aller au restaurant. Du coup, Uber Eats propose plus de bonus afin d’inciter les livreurs à travailler, et ce, malgré les risques. 

Et pour les conditions matérielles, ton vélo a-t-il été pris en charge par Uber Eats pour la réparation ?

Malheureusement, non. Je n’ai pas économisé assez pour m’acheter un vélo du coup, je faisais de la location chez Zoomo. Je ne sais plus combien je payais, mais la réparation du vélo était prise en charge gratuitement dans ma formule. Du coup, dès que j’avais un pépin, je prenais rendez-vous sur leur application et je me rendais en boutique le lendemain ou le jour même parfois. Si certains souhaitent faire livreur Uber Eats en Australie, je vous conseille vivement de prendre un petit vélo électrique. Ça coûte environ 750$ et c’est super pratique pour rouler partout sans trop s’épuiser. De plus, ils sont facilement revendables. 

Étais-tu obligé de faire tes livraisons à vélo ?

Pas forcément, tu peux également livrer en scooter. C’est une solution beaucoup plus rapide qui te permet de faire plus de commandes sur la journée et tourner autour de 2 000$ la semaine. Cependant, il faut que tu passes un permis scooter australien. 

Comment était ta relation avec les clients ? 

La plupart du temps, les clients sont ultra sympas et très polis. D’ailleurs, pour pouvoir gagner des bonus, je leur demandais toujours de me noter sur l’application. 

Est-ce possible de faire livreur Uber Eats partout en Australie ? 

Il faut se renseigner sur l’application. La plupart du temps, c’est possible dans les très grandes villes comme Brisbane, Melbourne ou encore Sydney. Cependant, dans les coins plus reculés de l’Australie, vers Uluru par exemple, ce n’est pas vraiment possible. 

Les avantages et inconvénients en tant que livreur Uber Eats en Australie

Est-ce que tu pourrais me donner les avantages d’être livreur Uber Eats en Australie ? 

Dans les avantages, il y a cet aspect de liberté, car tu peux choisir tes horaires et jours de travail. Il y a également l’aspect financier, parce que, comparé à certains jobs, tu peux facilement atteindre 200$ en 6h comme en 12h.

Puis, il y a aussi une certaine indépendance, tu es ton propre patron et c’est cool de ne pas avoir à répondre à un supérieur. C’est également un bon moyen de se promener, découvrir des endroits et apprendre à connaître sa ville. On a pas vraiment le sentiment de travailler, mais plutôt de se balader tranquillement à vélo.

Enfin, il y a aussi une bonne ambiance entre les livreurs. La plupart des backpackers sont livreurs Uber Eats, du coup on tisse du lien facilement, on faisait des soirées ensemble, on mangeait ensemble, etc. 

Est-ce que tu trouves qu’il y a plus d’hommes livreurs que de femmes livreuses ? 

Effectivement, j’ai croisé plus d’hommes que de femmes. Cependant, j’ai quand même eu l’occasion de croiser quelques livreuses qui ont adoré cette expérience.

Qu’en est-il des inconvénients ? 

L’inconvénient principal est le danger du métier. Il suffit qu’une voiture ne fasse pas attention et cela peut être fatal. Du côté financier, tu ne peux pas être sûr de ce que tu vas gagner parce que ça se fait selon l’affluence des commandes. Ça peut être très frustrant, car tu as toi-même des dépenses à assurer, mais il n’y a pas assez de commandes pour que tu fasses ton argent. Du coup, tu te retrouves à perdre beaucoup de temps en attendant une commande qui souvent ne te ramène que peu d’argent. Personnellement, j’avais jusqu’à 500$ de frais et il me fallait faire ce chiffre minimum pour pouvoir vivre correctement. 

Que retires-tu de ce job de livreur Uber Eats en Australie? 

J’ai adoré mon expérience en tant que livreur Uber Eats, ça a été une des meilleures expériences de ma vie. En plus, le faire à Sydney était vraiment génial. Je vous conseille vivement de tester si vous avez l’occasion !

Merci à Stefano pour ce témoignage sur le métier de livreur Uber Eats en Australie. Il a eu la chance d’avoir une bonne expérience, ce qui n’est pas le cas de tout le monde. Si vous souhaitez plus d’informations sur le job, n’hésitez pas à le contacter sur Instagram

Et si tu veux plus de détails concernant son témoignage, j’ai réalisé un podcast sur ma chaîne YouTube

Catégories
Bons plans En Australie La vie sur place Travailler

Les meilleures applications à télécharger en Australie

Lorsque tu voyages, l’un de tes meilleurs alliés, c’est ton smartphone ! En effet, avec toutes les applications qui existent aujourd’hui, tu peux trouver un travail, suivre ton itinéraire ou encore dénicher des bons plans. Pour t’aider à t’y retrouver, je te propose une sélection des meilleures applications à télécharger en Australie !

Les applications pour trouver un job

Trouver un travail en Australie est rarement une partie de plaisir. Tu peux chercher du travail en te rendant dans tous les commerces de la ville, mais tu peux aussi chercher directement via une appli et postuler en un clic !

Gumtree

Gratuit

Gumtree, l’équivalent du Bon Coin en France, est l’application la plus connue d’Australie.

Elle te permet de trouver tout ce dont tu as besoin ! Tu as toutes sortes d’annonces (jobs, achat/vente de véhicules, services en tout genre). Tu peux mettre une annonce de recherche de job, mais également répondre aux annonces des employeurs. C’est plutôt cool, mais ce sont des jobs qui ne sont pas forcément de très grande qualité. En plus, il y a beaucoup d’arnaques ! Si tu es une fille, tu vas sûrement recevoir des messages du style « viens me masser les pieds et je te payerai X dollars ». Pas fou comme plan ! Mais ce qui est sûr, c’est que GumTree est un incontournable quand on voyage en Australie !

iOS

Android

Airtasker

Gratuit

Airtasker c’est le Airbnb des jobs australiens. Je te recommande cette application si tu cherches des missions courtes. Elle te met en relation avec des particuliers à la recherche d’autres particuliers pour répondre à des services : ménage, déménagement, jardinage, etc. C’est assez pratique pour dépanner si jamais tu es en phase de transition ou si tu restes seulement quelques jours en ville.

iOS

Android

JobSeeker

gratuit

JobSeeker est une application pour des jobs plus qualifiés. Tu as vraiment des « long job description » et beaucoup moins d’arnaques par rapport à GumTree.

iOS

Android

Uber Eats

gratuit

Il y a énormément de personnes qui font Uber Eats pendant leur PVT en Australie. Sache que quand tu es PVtiste, tu peux seulement faire Uber Eats à vélo, pas en voiture. C’est déjà pas mal ! Tu peux aussi avoir besoin de l’appli simplement pour te commander à manger quand tu as la flemme de cuisiner ! 

iOS

Android

WikiFarms

payant

La dernière application que je recommande fortement pour ceux qui cherchent un job en ferme, c’est Wikifarms. Elle te permet de trouver des contacts, des adresses de fermes mais également de compter tes jours en ferme. C’est vraiment top ! Il en existe plein d’autres comme 88 days.

iOS

Android

Les applications à télécharger en Australie pour t’organiser  

Organiser ton Road trip en Australie peut s’avérer parfois difficile. Heureusement, il existe des applications pensées pour t’aider dans l’organisation de ton voyage. 

Mai Lo is in Oz

gratuit

Pour bien t’organiser, il y a une application très importante : Mai Lo is in Oz. J’ai lancé mon application il y a quelques mois. Elle est conçue pour être ton carnet de bord et t’accompagner du début jusqu’à la fin de ton PVT. Si tu souhaites plus de détails, j’ai écris un article dessus. Bref, c’est l’incontournable pour le PVT en Australie. Si tu as des retours à me faire dessus n’hésite pas à m’envoyer un message ou me faire un commentaire sur l’application !

Télécharge mon appli gratuitement en cliquant sur l’image

Tricount

gratuit

Tricount c’est très pratique ! L’application gère tes dépenses du quotidien quand tu pars en Road trip avec tes potes, ou quand tu vis en colocation. Elle équilibre les dépenses entre chacun.

iOS

Android

GlobeTempus

gratuit

L’application qui m’a sauvé de plusieurs rendez-vous skype, c’est GlobeTempus. Son principe est simple : connaître l’équivalence d’une heure partout dans le monde. Par exemple, si tu as un skype à 9h en France, ça va te donner l’heure de Sydney, soit 17h !

iOS

Android : Indisponible 

Les applications pour trouver un logement

Trouver un logement est une étape cruciale et indispensable lors de ton voyage en Australie. Tu cherches la perle rare qui correspond à tes attentes ? Je t’aide à la trouver au travers de ces applications. 

GumTree

gratuit

Comme je te le disais plus haut, GumTree, c’est vraiment une mise d’or ! Pour ma part, j’ai trouvé des logements sur GumTree, c’est vraiment top !

iOS

Android

flatmate.com.au

Freemium

flatmate.com.au est un site internet mais également une application freemium, c’est-à- dire qu’une partie est gratuite et l’autre payante pour avoir les contacts des meilleurs appartements proposés. Personnellement, j’aime beaucoup ! 

iOS

Android

booking.com

gratuit

Booking est plutôt destiné à ceux qui vont dormir en auberge de jeunesse. Personnellement, j’ai 100% confiance en cette application. Elle est très pratique. En effet, tu peux mettre des filtres et ça te sort l’auberge de jeunesse la plus adaptée à tes envies !

iOS

Android

Real estate

gratuit 

Real estate convient plutôt pour ceux qui veulent un logement sur le long terme. Quand je me suis installée avec mon copain de l’époque, j’avais trouvé mon appartement sur Real estate. Finalement, c’est exactement comme seloger.com !

iOS

Android

Agoda

gratuit

J’ai également entendu parler d’Agoda, une application qui ressemble beaucoup à booking.com. D’ailleurs, si tu as un petit budget, Agoda fait souvent des offres promotionnelles. Je l’ai jamais utilisé moi-même, mais ça vaut le coup pour un logement à court terme. 

iOS

Android

Les applications à télécharger en Australie pour ton Road trip 

Grâce à ces applications, tu n’auras plus aucune excuse pour te perdre lors de ton Road trip. Tu trouveras forcément un lieu accessible pour dormir ou camper. De quoi te faire gagner un temps précieux et ne pas brûler un plein d’essence pour rien.

Google Maps

gratuit 

Evidemment, il y a Google Maps, l’incontournable et la plus connue. Celle-ci t’aide à t’orienter dans ta vie quotidienne ! 

iOS

Android

Maps Me

gratuit

Il s’agit d’une application où tu peux mettre des points d’intérêts, faire ton itinéraire et partager tes points d’intérêts avec les autres. D’ailleurs, comme sur Google Maps, tu peux télécharger en offline la maps. En effet, quand tu n’as pas de réseaux pendant ton Road trip, c’est très pratique ! Celle-ci te dit également où sont les stations d’essence aux alentours donc quand t’es en plein bush australien, ça te sauve littéralement ! 

iOS

Android

WikiCamps / CamperMate

WikiCamps et Campermate s’équivalent. Pour avoir testé les 2, je trouve que WikiCamps est plus fourni en terme d’adresse. De plus, il y a plus de retours d’utilisateurs que sur Campermate. De manière générale, ces 2 applications te permettent de savoir où tu peux camper en Australie. Elles te précisent si le lieu est autorisé ou non, si l’endroit dispose de douche, de toilettes, de spots wifi ou si tu dois être en self-contained.

WikiCamps (payant)

iOS

Android

CamperMate (gratuit) 

iOS

Android

Fuel Map

Dernière application qui te sera utile, notamment en road trip, c’est l’appli Fuel Map ! Tu as les prix, les stations, etc, c’est une base de données participative des stations-service et des prix du carburant de toute l’Australie. 

Les applications pour apprendre une langue

Pendant ton PVT en Australie, tu auras parfois du mal à te faire comprendre et communiquer avec les autres. C’est là que ces applications te seront hyper utiles.

Google Translate

gratuit

Google Translate, un incontournable, qui te permet de traduire des phrases entières dans n’importe quelle langue.

iOS

Android

WordReference

gratuit

Quand je fais des CV et qu’il me manque du vocabulaire, je vais sur WordReference. C’est assez pratique puisqu’il y a des personnes qui vont poser des questions sur la traduction d’un terme spécifique et les natifs vont y répondre directement.

iOS

Android

Linguee

gratuit 

Linguee, une application que je te recommande. Elle est plus axée pour les CV et les tournures professionnelles.

iOS

Android

Les applications pour gérer ton budget

Tu as du mal à gérer tes dépenses, surtout à l’étranger ? Alors parmi les applications à télécharger en Australie, voici ma sélection pour gérer ton budget et te simplifier la vie. 

N26

gratuit

Si tu comptes partir en Australie pour travailler, tu vas ouvrir un compte en banque donc avoir une carte N26 ne sert pas à grand chose. Par contre, si tu visites l’Asie ou la Nouvelle-Zélande, tu vas beaucoup changer ton argent. C’est pourquoi je te recommande N26, une banque en ligne qui va te permettre d’être débité dans la monnaie locale sans frais et au taux de change réel du marché. Très pratique, puisque tu n’auras plus besoin d’aller au bureau de change avec une commission de dingue ! 

iOS

Android

Westpac

gratuit 

Pour ceux qui vont travailler en Australie, vous allez devoir ouvrir un compte en banque. Je recommande souvent la Westpac et leur application très bien conçue ! Tu peux faire un transfert d’argent juste avec un numéro de téléphone ou encore bloquer ta carte depuis l’application. 

iOS

Android

Tricount

gratuit 

J’insiste encore sur Tricount, mais pour la gestion de ton budget, c’est un indispensable. 

iOS

Android

Transferwise

gratuit 

Pour transférer tes euros en dollars Australien ou l’inverse, je te recommande totalement Wise : un transfert pas cher au taux de change réel du marché. Je l’ai utilisé une centaine de fois et il faut se l’avouer, c’est plus pratique que de faire un transfert de banque à banque, n’est-ce pas ? 

iOS

Android

Voilà ! Tu connais maintenant mon top des applications à télécharger en Australie. N’oublie pas Facebook, un indispensable pour partir en PVT en Australie. Tu retrouves de nombreux groupes, où tu as des offres de jobs, de colocations, des propositions de Road trip, des bons plans. Tu rencontreras aussi de nouvelles personnes.

Si tu veux d’autres bons plans et de conseils, n’hésite pas à venir me rejoindre sur les réseaux sociaux comme Facebook ou Instagram.

Catégories
Témoignages Travailler

Travailler avec un visa étudiant en Australie : les difficultés pour trouver un job

Le visa étudiant en Australie est la meilleure option pour commencer ton aventure australienne (et je parle par expérience haha !). En plus de valider un diplôme, tu peux découvrir les meilleurs spots de ta ville et faire de superbes rencontres. Mais pour certains, étudier rime avec travailler ! En effet, la vie est chère en Australie et tout le monde ne peut pas se permettre de vivre sans revenu. Adeline a tenté de travailler en visa étudiant en Australie, mais ce n’était pas simple du tout. Elle nous raconte son parcours et ses galères pour trouver du travail en visa étudiant. 

Le visa étudiant en Australie

Travailler avec un visa étudiant

Pour étudier en Australie, tu auras besoin du Student Visa. Grâce à lui, tu vas pouvoir partir entre 12 semaines et 5 ans dans le cadre de tes études. Il est valable tout au long de ta scolarité et s’étend jusqu’à 2 mois après la fin de tes études. 

En plus d’étudier, ce visa t’autorise à travailler à hauteur de 20 h par semaine à temps plein, de quoi te permettre d’économiser et financer tes besoins sur place. 

Pour pouvoir postuler, tu dois :

  • Être inscrit à un programme d’études en Australie
  • Détenir une couverture santé pour étudiants à l’étranger (OSHC) ou appartenir à l’une des catégories d’exemption
  • Prouver que tu as un régime d’aide sociale, si tu as moins de 18 ans

Le visa coûte à partir de 620$, sauf en cas d’exemption des frais. Ce visa te permet également d’emmener un proche avec toi en Australie. 

Lorsque je suis arrivée en Australie avec ce visa, j’ai étudié à l’Université de Queensland que j’ai beaucoup appréciée.

Le témoignage d’Adeline qui souhaitait travailler en visa étudiant en Australie

Adeline est partie en septembre 2019 et elle nous raconte son aventure australienne :

J’ai fait un visa étudiant en septembre 2019 pendant un an et demi. Mon copain était sur le même visa que moi et bénéficiait des mêmes droits dont celui de travailler seulement 20 h par semaine. Nous pensions que travailler en visa étudiant allait être plus simple qu’être en WHV, car en WHV, on ne peut travailler que 6 mois pour le même employeur et cela peut parfois être une barrière à l’embauche. En visa étudiant, nous sommes censés être plus stable car nous restons dans la même ville pour étudier, nous ne voyageons pas et nous pouvons travailler autant de temps que l’on veut pour le même employeur. Nous pensions donc que ce serait plus simple, mais c’était tout le contraire.

La recherche d’emploi

Trouver un job avec un visa étudiant

Lorsque nous sommes arrivés en Australie, nous avons rapidement commencé à démarcher les entreprises pour trouver du travail. Malheureusement, dès que nous répondions à des offres d’emploi ou que nous donnions notre CV en main propre, les employeurs déchantaient tout de suite en voyant notre statut de visa étudiant. Les 20 h par semaine étaient le problème principal. En effet, très peu d’employeurs veulent embaucher quelqu’un seulement pour 20 h par semaine, ce qui est compréhensible.

Les seules options qui nous restaient étaient soit de travailler en temps plein tout en étant payé en cash, soit de travailler en ABN en déclarant notre travail en nombre de jours à défaut du nombre d’heures. Cependant, en dehors des emplois précaires (baby-sitter, femme de ménage, ouvrière, etc.), tout job doit obligatoirement être déclaré à l’État. Il en va de même pour les jobs en ABN. La plupart des entreprises veulent des salariés avec un TFN qui sont déclarés à 38 h par semaine minimum.

Les emplois précaires

les emplois précaires - job avec un visa étudiant

Les emplois précaires en Australie sont comparables aux jobs intérimaires en France. C’est-à-dire que nous étions uniquement appelés lorsque les employeurs en avait besoin. C’est un mode de fonctionnement très instable et fatigant. Par exemple, lorsque j’ai été embauchée dans une usine en tant qu’ouvrière, on m’a, à plusieurs reprises, demandée d’être présente à une date précise. Cependant, c’était assez fréquent que je reçoive des SMS en pleine nuit me signalant que ma présence n’était plus nécessaire. Parfois, je me retrouvais à attendre des journées entières dans l’espoir de recevoir un message car on m’avait dit qu’il y aurait peut-être du travail. 

Au final, le job le plus stable que j’ai pu avoir aura été chez Uber Eats. Étant donné que tu es considéré comme un sole trader, tu travailles lorsque tu en as envie ou besoin. Cependant, comme tu es payé selon ton nombre de courses, ton salaire n’est jamais fixe, ce qui est très embêtant.

Mon expérience d’éducatrice périscolaire

Travailler dans le périscolaire avec un visa étudiant

Après avoir cumulé plusieurs petits jobs, j’ai finalement signé un contrat en tant qu’éducatrice périscolaire. Étant donné que j’étudiais dans ce domaine, c’était pour moi le job idéal. Pour pouvoir travailler, j’ai dû payer un certificat de police, un WWCC (c’est un chèque qui t’autorise à travailler avec les enfants) ainsi que le certificat d’aptitude aux premiers secours. Cela m’a coûté pratiquement $150. L’agence qui m’a recruté travaillait avec différentes écoles et m’avait dit qu’il y avait énormément de travail, qu’il y en aurait presque tous les jours. Après avoir réalisé toutes les démarches nécessaires, je n’ai été appelé que 2 fois en 6 mois, et ce, malgré plusieurs relances. Les heures que j’ai travaillées pour eux m’auront uniquement servi à couvrir les frais déboursés pour le job. 

La situation a été d’autant plus dure avec la Covid-19, car les Australiens perdaient eux aussi leur travail. J’avais évidemment mis de l’argent de côté pour les études, mais cet argent est vite parti dans le loyer, car on ne savait jamais quand on allait avoir un travail et surtout combien de temps, on allait pouvoir le garder. C’était donc difficile d’avoir une situation stable. 

Télécharge mon appli gratuitement en cliquant sur l’image

Le conseil d’Adeline

Pour finir, si j’ai un conseil à donner à celles et ceux qui veulent travailler avec un visa étudiant en Australie, c’est de bien se renseigner au préalable. Prenez bien connaissance du type de boulot qui vous sera accessible par rapport à votre expérience. Par ailleurs, renseignez-vous bien sur le visa que vous voulez prendre pour votre rendre en Australie.. Je pense qu’en WHV, c’est différent car on voyage et on bouge sans cesse donc on sait qu’on n’aura pas un travail de « rêve » et ça fait aussi partie de l’aventure, mais en visa étudiant pendant plusieurs années avec un appartement à payer cela peut être vite contraignant.

Voilà, j’espère que ce témoignage t’a plu ! Sache que toutes les expériences ne sont pas si mauvaises en Australie ! Si tu souhaites travailler en Australie, j’ai rédigé un article avec de nombreux conseils et astuces sur la marche à suivre, juste ici.

Si certains ont des expériences différentes et qu’ils ont réussi à travailler en visa étudiant en Australie, je suis intéressée par vos témoignages !

N’hésite pas à me contacter si tu as besoin d’aide dans tes démarches, je t’aiderais avec grand plaisir !

Catégories
En Australie Témoignages Travailler

Au pair en Australie : le cauchemar d’Adeline

Partir et travailler en Australie, c’est un rêve pour beaucoup ! Entre les plans ferme, les jobs dans la restauration ou encore les mines, il y a de nombreuses opportunités de boulot pour tous. Au pair en Australie est l’une d’elles. Avec son PVT en poche, Adeline décide donc de devenir Au pair, pour améliorer son anglais et vivre avec des Australiens. Mais tout ne s’est pas passé comme prévu !

Elle nous raconte ces différentes expériences et le calvaire qu’elle a vécu au pays des kangourous.

2014 : Première expérience Au pair en Australie

Ma première expérience en tant que fille Au pair remonte à novembre 2014 lors de mon premier PVT Australie.

C’était mon tout premier voyage à l’étranger, j’avais seulement 20 ans, et je venais d’arriver en Australie depuis 3 mois seulement. À l’époque, je ne parlais pas très bien anglais. J’ai entendu parler du concept de fille Au pair et je trouvais que cela pouvait être une bonne expérience ! Je pouvais ainsi être immergée au sein d’une famille australienne, améliorer mon anglais, apprendre à connaître une autre culture, etc. Que des points positifs !

Ma recherche pour devenir fille Au pair en Australie

Après quelques recherches, je me suis inscrite sur le site Aupairworld.com, qui est l’un des plus connus et qui a l’avantage d’être gratuit. J’ai contacté une famille qui se trouvait à Sydney. Le père m’a répondu assez rapidement et m’a proposé un entretien. Le feeling est tout de suite très bien passé, il m’a parlé de ses 3 filles, de ce qu’il attendait d’une fille Au pair, de la maison, des habitudes de leur famille, etc. Il m’a dit qu’il avait déjà eu plusieurs Au pair et qu’il avait donc l’habitude d’en avoir. Ensuite, il m’a dit qu’il allait rencontrer d’autres candidates et qu’il revenait vers moi s’il me choisissait. 

L’arrivée dans la famille

Il m’a recontactée 2 ou 3 jours après pour m’annoncer qu’il m’avait choisie ! J’étais super heureuse d’avoir trouvé cette famille, mais à la fois j’avais aussi très peur, car je n’avais rencontré que le père. Je n’avais encore jamais vu ses 3 filles et sa femme. Dans ma tête, je me disais « et si tout cela était faux ? ». J’avais quand même quelques appréhensions, alors quand il m’a annoncé qu’il me récupérerait en voiture, j’ai donné l’immatriculation de la voiture à une amie ainsi que l’adresse, juste au cas où. Quand je suis arrivée, c’était comme dans un rêve ! La maison était immense, avec une grande piscine, j’avais ma propre chambre avec ma salle de bain. Tout était bien réel : il m’a présenté sa femme, ainsi que ses 3 filles de 3, 6 et 9 ans. 

Je me suis dit « C’est comme dans un rêve »

Les premières semaines se sont super bien passées ! La relation avec les enfants était bonne, on s’entendait très bien avec les filles. Mon seul souci, c’était avec la maman ! J’avais du mal à créer un lien avec elle, elle était assez froide avec moi. Le père, lui, était tout le temps à la maison, car il était père au foyer. Je trouvais ça fou d’avoir le « luxe » d’avoir une fille Au pair alors qu’il ne travaille même pas. Seule la mère travaillait. 

Le jour où tout a basculé

En tant que fille Au pair, j’avais une routine bien rodée. Tous les matins, je déposais les filles à l’école. Ensuite, je rentrais et je m’occupais à la maison.

Un matin, lorsque je suis revenue à la maison, le père a voulu me montrer le sauna dans le jardin à côté de la piscine. J’ai accepté sans me poser trop de questions. Il a ouvert la porte du sauna, m’a fait rentrer dedans et a ensuite fermé derrière lui. J’ai commencé à avoir peur et à appréhender la suite. Il a alors posé sa main sur ma cuisse en me caressant. Je l’ai tout de suite repoussé en lui disant que je voulais sortir du sauna. Il m’a ouvert la porte, j’ai paniqué et je me suis précipité dans ma chambre.

J’ai alors commencé à trembler, j’avais le cœur qui battait à 100 à l’heure. J’ai envoyé un message à ma sœur qui était en France en lui racontant ce qui venait de se passer. Elle m’a dit de partir le plus vite possible de cette famille. J’en ai parlé également à une amie qui était avec moi à Sydney. Je voulais contacter la police, mais par peur, je ne l’ai finalement jamais fait. Je n’osais plus sortir de ma chambre et j’étais complètement perdue. Le soir, lors du dîner, je me suis retrouvée en face du père pendant le repas. Il n’arrêtait pas de me fixer dans les yeux. J’étais très mal à l’aise et la mère me dévisageait également. Elle voyait très bien qu’il n’arrêtait pas de me regarder.

Télécharge mon appli gratuitement en cliquant sur l’image

J’ai pris les choses en main

Le lendemain, j’ai décidé de parler au père et de lui dire que ce qu’il avait fait dans le sauna m’avait beaucoup gêné. Il s’est excusé et m’a dit qu’il pensait que j’étais consentante. En effet, il m’a expliqué que dans le passé, il avait déjà eu une relation sexuelle avec une de ses filles Au pair. Il a alors commencé à me raconter sa vie, à m’expliquer qu’il se lassait de sa femme, qu’elle ne voulait jamais coucher avec lui et que c’était pour ça qu’il allait voir ailleurs. Il m’avait fait comprendre qu’il se sentait très seul dans sa vie. Je lui ai dit que je n’étais pas intéressée et j’ai eu l’impression que le message était passé. J’ai donc choisi de rester en attendant de trouver un autre boulot.

Malgré cette discussion, il a continué à m’observer et à me regarder tout le temps. Il y a même eu cette fois où j’étais dans la piscine, en maillot de bain, et je l’ai vu avoir une érection. 

Une semaine après l’histoire dans le sauna, il m’annonce que sa femme veut que je parte, car elle ne supporte plus qu’il me regarde. J’étais soulagée car je voulais partir. J’étais uniquement restée car je n’avais nul part où dormir et peu d’argent. Il a continué à me parler de ses problèmes avec sa femme, je l’ai enregistré et je voulais tout envoyer à sa femme. Mais mon amie à Sydney me l’a déconseillé, elle m’a dit que j’aurai encore plus de problèmes. Je n’ai donc jamais rien dis et je suis repartie en France, traumatisée par cette première expérience de fille Au pair en Australie.

Au pair Australie

Si aujourd’hui j’ai un conseil à donner, c’est d’essayer de rencontrer la famille entière ou au moins les enfants avant de s’engager. Prendre aussi le temps de comparer, il y a beaucoup d’offres pour être Au pair en Australie ! Et le plus important, serait de contacter la ou les anciennes filles Au pair pour avoir un retour.

2017 : je retente une expérience de fille Au pair en Australie

J’ai connu ma 2ème expérience de fille Au pair en 2017, quand je suis revenue en Australie. J’avais « gaspillé » mon WHV en 2014 et je suis arrivée en visa touriste. Cette fois, je suis venue avec mon copain, qui était lui en PVT Australie. Nous n’avons pas le droit de travailler en visa touriste, sauf pour du bénévolat, je ne pouvais donc pas travailler, mais je pouvais faire du helpX ou woofing.

En parlant avec d’autres backpackers qui étaient aussi en visa touriste et étaient payés en « cash in hand », je me suis dit que je pouvais faire ça quelques mois puis partir en road trip. Je n’ai pas trouvé dans la restauration à cause du visa et j’ai donc décidé de refaire fille au pair en Australie. Cela ne m’enchantait pas trop, avec ma dernière expérience, mais je me suis dit que la dernière fois j’étais plus jeune et plus naïve. J’ai alors cherché une famille sur les groupes Facebook, j’en ai contacté plusieurs et l’une d’entre elle acceptait d’accueillir les couples, c’était une super nouvelle pour mon copain et moi.

Nous avons fait un skype et j’ai pu voir toute la famille. Nous avons donc emménagé rapidement chez eux et je leur ai dit de suite que j’étais en visa touriste. Ils m’ont dit que ça ne changeait rien pour eux comme j’étais payée en cash.

Les premiers jours

Quand je suis arrivée, la maison était vraiment bordélique. Il y avait des montagnes de linges, des poubelles qui traînaient et qui n’avaient pas été sorties depuis plusieurs semaines, des toilettes hyper sales, etc. Contrairement à ma première expérience de fille Au pair en Australie, ils ne m’ont jamais expliqué mes « tâches » de travail, ou ce que je devais faire, j’ai donc improvisé.

Au début, je faisais le ménage de pratiquement toute la maison. Je me suis vite rendue compte que cela ne servait à rien. Même s’ils étaient contents de moi dans les premiers temps, ils arrivaient dans la maison avec de la terre sous les chaussures et tout était de nouveau sale en l’espace de quelques minutes. J’avais vraiment du mal à établir une relation avec les deux filles âgées de 8 et 11 ans. Celle qui avait 11 ans ne me parlait jamais, ne me répondait pas quand je lui parlais et celle de 8 ans n’en faisait qu’à sa tête, ne m’écoutait jamais et n’hésitait pas à me répondre mal.

Au pair Australie

J’étais donc très mal à l’aise dans cette famille et dès qu’on restait entre nous avec mon copain, nous avions des remarques. Les parents le prenaient très mal car pour eux « être au pair, c’est passer du temps avec la famille ». On dînait pourtant ensemble tous les soirs et ils nous reprochaient de ne pas rester après le dîner avec eux ou les week-ends. En plus de cela, il leur arrivait d’oublier de me payer pendant 2 ou 3 semaines.

On a eu plusieurs discussions avec les parents par rapport à ce que je devais faire exactement, ils me disaient toujours « no worries all good ».

« Être au pair, c’est passer du temps avec la famille ! » nous disaient tout le temps les parents

L’hospitalisation de la mère

Puis un jour, la mère a été hospitalisée. On ne savait pas pourquoi, le père était vraiment sur les nerfs et évitait toute discussion.  Un soir, j’étais en train de cuisiner pour toute la famille, car je savais que la mère n’était pas là. Quand le père est rentré du travail, il a pris l’aspirateur et a commencé à faire le ménage. Je lui ai demandé s’il avait besoin d’aide et il s’est mis à me hurler dessus :

« Adeline, si je te paye, c’est justement pour que tu fasses le ménage et en plus tu sais que ma femme est à l’hôpital ! ». Je lui ai répondu que j’étais en train de faire à manger et que les filles jouaient, je n’allais donc pas faire le ménage maintenant. Il n’a rien voulu entendre et à continuer à me hurler dessus en me faisant comprendre que je ne faisais rien. 

J’ai pleuré et je suis partie dans ma chambre. J’ai dit à mon copain que je voulais partir tout de suite. Nous avons plié nos affaires et nous sommes partis. Au moment de partir, les deux filles dont je m’occupais m’ont dit « trop bien, on ne va jamais te revoir ! » avec un grand sourire. Ce fut un véritable soulagement de quitter cette famille. 

Au pair Australie

2019 : Ma dernière expérience de fille Au pair en Australie

Ayant vraiment eu un coup de cœur pour l’Australie, j’ai décidé de revenir une 3ème fois en visa étudiant, dans le but de m’y installer. Un ami australien devait m’héberger à mon arrivée en septembre 2019 mais au dernier moment, il m’a dit qu’il ne pouvait plus.

J’avais économisé pendant presque 2 ans pour le visa étudiant et je ne voulais pas arriver sans travail. En effet, j’aurai dû payer une auberge ou un Airbnb et j’avais déjà les cours à payer.

Une maman célibataire a besoin d’aide

Il me restait 3 semaines pour trouver un hébergement et j’ai vu sur Facebook une annonce d’une mère célibataire avec 2 enfants. Elle recherchait une fille Au pair, idéalement une étudiante, par rapport aux horaires. Il n’y avait pas de période minimum, j’ai donc postulé en précisant que je voulais faire fille Au pair seulement sur une courte période (maximum 3 mois). En effet, après mon copain allait me rejoindre et je comptais avoir un autre travail. Elle était très compréhensive et flexible et a accepté. Je devais donc m’occuper de ses deux fils de 2 et 6 ans.

Au pair Australie

L’ex compagnon est de retour

Elle venait de se séparer de son ex compagnon qui était alcoolique et violent. Quand je suis arrivée à Sydney, au bout du 3ème jour, j’ai rencontré le fameux ex en question. Il a dîné avec nous. J’en ai parlé à la maman, en lui demandant où elle en était. Elle me dit qu’elle ne savait plus trop et qu’en ce moment elle le revoit.

Après environ un mois chez eux, un jour, l’interphone sonne et c’était la police. Ils me demandent où se trouve le père donc l’ex compagnon. J’ai répondu que j’étais seulement la fille Au pair et que j’en avais aucune idée.

Quelques jours plus tard, alors que j’étais seule à la maison avec le plus jeune, quelqu’un frappe à la porte. J’ouvre et là je découvre allongé par terre l’ex, complètement ivre. Il me dit qu’il veut voir son fils et il entre dans la maison. Son fils lui saute alors dans les bras : « Daddy, daddy ! ». La porte est toujours ouverte, le petit part en courant et le père aussi. Il me dit qu’il reviendra et qu’ils vont juste jouer dans le jardin en bas de l’appartement. Je lui dis que je suis responsable de lui pour le moment et qu’il ne peut pas débarquer comme ça et le prendre. Malgré mes protestations, la situation m’échappe et ils partent tous les deux. J’appelle tout de suite la mère et lui explique la situation.

Elle arrive en panique et nous les cherchons pendant un certain temps dans le jardin, en vain. Heureusement, on finit par les retrouver plus tard dans la ville. Le petit n’avait rien. Après ça, j’ai décidé de partir et cette fois ce fut ma dernière expérience de fille Au pair en Australie. 

Voilà, j’espère que ce témoignage t’a plu ! Sache que toutes les expériences ne sont pas si mauvaises en Australie ! Tu peux d’ailleurs retrouver le témoignage d’Anne Cécile qui a vécu aussi une expérience ici :

Catégories
En Australie Travailler

Aider à combattre les incendies en Australie

En tant que PVTistes, touristes, ou étudiants en Australie, nous sommes évidemment tous touchés par les incendies en Australie. Nombreux d’entre nous souhaitent aider, chacun à son échelle bien sûr. Voici quelques pistes pour contribuer au sauvetage de la faune et flore australienne et ainsi aider à combattre les incendies en Australie.

Avant de lire: Aucune photo des incendies sensationnaliste ne sera partagée sur cet article. Le but n’étant pas d’envenimer la situation déjà suffisamment anxiogène.

1- SUIVRE LES CONSIGNES DU GOUVERNEMENT

La première chose à faire, c’est, évidemment de faire en sorte de ne pas empirer la situation.

Règle numéro 1: suivre les consignes du gouvernement australien.

Sûrement que ça change tes plans de road trip ou que ça va te faire perdre une semaine d’auberge de jeunesse que tu avais réservé à Melbourne, mais la moindre des choses quand on vit dans un pays qui n’est pas le sien, c’est de respecter les règles qu’on nous impose.

En ce moment, les 4 zones les plus à risque sont le South Australia, New South Wales, le Victoria et Canberra.

Pour le SA, la situation est mise à jour régulièrement ici: https://www.cfs.sa.gov.au/site/home.jsp

Pour le NSW, tu peux te tenir régulièrement informé de l’évolution de la situation et planifier tes déplacements ici: https://www.myfireplan.com.au/.

Pour le VIC, les consignes et les cartes des incendies en cours sont diffusées en temps réel ici: https://www.cfa.vic.gov.au/home et https://www.emergency.vic.gov.au/respond.

Pour Canberra, les informations sont disponibles ici: https://esa.act.gov.au/state-alert-declared-act-0

2- FAIRE UN DON

C’est je pense la solution la plus efficace, et qui demande le moins d’effort (enfin ça dépend de l’état de ton compte en banque j’avoue ????)

Attention cependant à ne pas faire don à n’importe qui.

Voici quelques cagnottes qui sont officielles et fiables:

Pour sauver les animaux:

• WWF: https://donate.wwf.org.au/donate/2019-trees-appeal-koala-crisis

• Port Macquarie Koala Hospital:https://www.gofundme.com/f/help-thirsty-koalas-devastated-by-recent-fires

• WIRES: https://www.wires.org.au/donate/emergency-fund?fbclid=IwAR0r-isng0ywTuET4plN2cfZGAGv0hEXkZUr_xT8rZV9S84USaSvc37nnzo

• RSPCA (équivalent de la SPA) NSW: https://www.rspcansw.org.au/bushfire-appeal/

Pour soutenir les pompiers: • NSW: https://www.rfs.nsw.gov.au/volunteer/support-your-local-brigade

• VIC: https://www.cfa.vic.gov.au/about/supporting-cfa#donate-cfa

Plus généralement: La croix rouge Australienne https://www.redcross.org.au/

Il existe bien d’autres collectes. Le but ici n’étant pas de mettre 10000 liens, mais de donner des sources de financement fiables.

Selon certaines sources, les pompiers australiens auraient annoncer que les donations d’argent sont plus attendues que les donations de nourriture ou de vêtements. En effet, ils n’auraient pas le temps de tout trier et les allers et venues de camions supplémentaires ne seraient pas souhaitables.

3- ÊTRE BÉNÉVOLE

Il semble aujourd’hui assez compliqué soutenir physiquement les pompiers même si tu es pompier volontaire en France. En effet, il semblerait que si tu n’es pas australien, permanent resident ou néo-zélandais, tu ne puisses pas apporter ton aide directe.

En ce qui concerne la croix rouge ou une association pour la protection animale, c’est également compliqué. La Croix Rouge a annoncé que, pour envoyer des bénévoles sur place, il fallait passer des check up et des formations up qui peuvent prendre beaucoup de temps.

En ce qui concerne la cause animale, les associations reçoivent beaucoup de demandes mais, de la même façon que pour la Croix Rouge, les bénévoles doivent passer une formation car les animaux peuvent être dangereux.

(Source: ABC.net.au)

Voilà, tu connais maintenant mes tips pour aider à combattre les incendies en Australie. Mes recherches ne m’ont pas permis de trouver des associations auxquelles les Français en PVT en Australie peuvent se joindre. Si tu en connais, merci de me contacter pour que je puisse en parler dans cet article.